Site de la course : Trail du Mont des Princes
6ème édition - 27 km - 1600 m D+
Chrono :
4h00mn35sec
Classements :
150/202 Scratch
14/22 Master 2
Montée sèche :
14mn44sec
298/438 Scratch
37/51 Master 2
Une fois n’est pas coutume, et pour la première fois depuis leur création, la course s'est déroulée sous un splendide soleil et sur un terrain sec !
Début de saison poussif… Après une première course aux Glaisins quelque peu difficile avec un grand manque de jambes, j’arrivais à Seyssel trois semaines plus tard, un peu mieux certes mais avec la peur de ces 27 kms et 1600 m D+.
Une semaine plus tôt, je terminais difficilement la Traversée Salève Mandallaz de 46 kms en off...
Aucune ambition donc, si ce n’est se faire plaisir comme d’habitude mais aussi ne pas se griller. Courir donc plus lentement certes, mais courir tout le long de la course. Je partais dans l’optique d’aller doucement mais régulièrement !
Je prends le départ avec Nathalie, on discute un peu sur la ligne, avec Laurent et d'autres collègues de club (Courir Poisy) on s’encourage et on se souhaite bonne course !
Le soleil est déjà présent mais les températures sont très basses à 8h30 sur la ligne de départ. Qu’importe, je pars sans manches, en tee-shirt, le choix était le bon car il faisait même chaud le reste de la course.
Je pars moyennement rapidement, Nathalie part devant, je reste dans mon rythme surtout ne pas être essoufflé dès le départ... Je me rends pas compte de ma position, j’ai réalisé toute ma course ainsi sans me soucier de ma position, ni de savoir si il y avait du monde derrière… Cela m’a permis de courir sereinement et ne pas courir après le chrono.
La première côte se présente, je déplie mes bâtons et j’avance bien. Je suis à l’aise sur les chemins. 8ème km, la montée sèche arrivant déjà face à nous. Je double un gars qui venait de me doubler et j'entreprends ma montée à mon rythme. Très vite des bouchons se forment, la vitesse est légèrement en dessous de la mienne mais pas grave, on ne peut pas doubler et ce rythme me va bien. Elle est tout de même assez longue cette grimpette, et j’arrive parfaitement lucide au sommet. Les concurrents qui étaient juste devant moi au cours de la montée s’arrêtent pour boire. J’en profite pour filer à mon rythme sur une portion de plat. Je pense à autre chose ou je ne sais quoi mais toujours est-il que je me laisse surprendre par une souche et je trébuche lourdement sur l’avant gauche. Pas le réflexe de mettre les mains devants, je tombe sur l’épaule. je me relève aussitôt. Rien de grave, un peu mal aux poignets mais ça va, ouf !
Je continue mon petit bonhomme de chemin à mon rythme en courant dès que le dénivelé me le permet. Le parcours n’est pour l’instant pas trop pentu et les relances de courte durée, cela me va bien. 11ème km et dernière petite côte avant la grande première descente qui nous mènera au 16ème km et notre dernière et très grande montée... Je suis étonnée de mon rythme dans la descente, je me sens super bien. Arrivé au ravito, je mange et bois encore beaucoup, car la montée de 4 km qui nous attend est exposée plein sud. J’arrive pile poil quand ils viennent de sortir des pizzas du four ! Deux petites parts me requinquent et je pars déterminé !
Cette montée me surprend, je la monte moins bien que l’an passé, je pense... Mais pas de soucis, j’ai un bon rythme et derrière moi, je forme un petit train qui a tendance à s’étirer quelque peu. Je double quelques coureurs qui n’en peuvent plus. Finalement j’avale bien cette dernière difficulté sans conséquence. La suite me prouvera que je n’ai pas puisé dans mes ressources. Une petite dernière montée dans l’herbe pour relier la ferme du Comte. Je remplis ma poche à eau, il reste un peu moins d’une dizaine de kilomètre, et il va faire chaud...
Le redémarrage est difficile, je me suis arrêté trop longtemps, mais la descente arrive, elle est assez raide et me voilà bien à l’aise. Je cours bien, je rattrape même des coureurs en fin de descente et aucun ne me rattrape. Quelques petits coups de cul, mais ça sent la fin, les marcheurs nous accompagnent et la piste cyclable arrive finalement rapidement !
Cette longue ligne droite bitumée me démoralise, mais il faut courir. Je rejoins un coureur, mais une femme me rattrappe. Je suis surpris de me faire rattrapper aussi facilement, ça me file un coup de moins bien ! J’étais prêt à marcher mais elle m’encourage à la suivre. Je m’accroche difficilement d’abord, puis je me mets dans son rythme et nous terminons ensemble ! Ouf, content de terminer ! Je la remercie, elle m’a bien aidé à en finir rapidement.
Je regarde mon temps, un peu plus de 4h00, je suis relativement content. A quelques minutes près, je fais le même temps que l'année précédente mais cette année les conditions étaient excellentes. Nathalie est déjà arrivée bien entendu, mais que depuis vingt minutes. Cela me réconforte sur ma forme et m’encourage pour la suite de la saison.
Poursuivre l'entraînement car dans cinq semaines c’est la Maxi Race !
