dimanche 28 septembre 2014

Trail des Aiguilles Rouges

Trail des Aiguilles Rouges
Dimanche 28 septembre 2014
50 km - 4 018 m D+

Classements :
Scratch : 462/527
Vétérans 2 : 39/55
Temps : 13h15mn55s

Trail des Aiguilles Rouges

Mon récit :

Bien récupérer de la CCC, ce trail s’annonçait bien surtout avec cette douceur automnale.

Mais voilà depuis le mardi de la semaine précédent la course, une gastro venait perturber ma présence sur la course.
Force de cette belle saison en cours, je me décidais à participer même si je n’étais pas au mieux, ni complètement rétabli.

Donc en route avec Bruno samedi après-midi pour la remise des dossards.
Il fait super beau et ce sera pareil le lendemain !
Ensuite on s’achète une pizza, une des seules choses qui me fait envie. Depuis quelques jours, ne buvant que du coka et mangeant qu’en petite quantité.
On recherche un endroit calme pour dormir, ce sera dans le fourgon, sympa même si c’est pas évident pour préparer ces affaires et pour les toilettes !

Relativement bien dormi, on déjeune au frais, même si le ciel est étoilé, il fait pas bien chaud !

Départ 4h30, on se met en queue de sas, histoire de partir vraiment tranquille. De plus, je ne sais pas ce que ça va donner, si je vais arriver à terminer ou pas... Je verrais bien, je prend le départ quand même.
Je pars seul, Bruno a oublié ses bâtons… Il retourne les chercher, je l’attends pas, il me rattrapera sûrement plus tard...
J'enfile mon imperméable, j’ai les frissons, pas bon signe...

La première montée est tout de suite là, très longue, jusqu’à la Flégère, puis le Lac Blanc. Je connais bien cette partie, troisième fois que je passe ici cette année ! Jamais dans ce sens, mais ça me permet de savoir qu’il n’y a pas de grosses difficultés.

J’ai pas trop chaud mais je ne me sens pas trop malade, c’est pas le top, mais je tiens !
Par contre dès les premiers mètres, Bing mon bâton me fait des misères… Le grip ne tient plus au bâton… Je vais galèrer toute la montée à m’arranger avec la dragonne pour ne pas que le grip glisse...

La montée se passe bien, je marche à mon allure, je vois que finalement je suis pas trop mal par rapport aux autres…
Pas vu Bruno, je ne penses pas qu’il m’ait doublé…
Je trouve enfin une solution pour mon bâton, au ravito, je mettrais de l’élasto…

Arrivé au Lac Blanc, 9 ème kilomètre, 1 370m D+ et 2h15 de montée. Superbe le sommet avec le lever de soleil derrière nous tout orange et sur le Mont Blanc.
Le jour se lève, tant mieux pour la descente un peu technique.
On passe au Col des Montets, environ 3h00 de course, puis redescente sur Vallorcines, 7 km de descente et 1 000 m D- jusqu’au Buet (Vallorcines) ou le premier ravito nous attend.

Je déballe tout mon sac pour sortir de l’élasto afin de réparer mon bâton. Tout en me ravitaillant, quelqu’un me dit bonjour, je ne reconnais pas de suite Claire du club, avec qui on avait fait un bout de la Maxi Race il y a de ça deux ans maintenant.

On discute un peu et c’est reparti ! Bâton réparé, bien mangé, eau dans la poche et ma bouteille de coka pleine, apparemment la gastro ne se manifeste pas trop.
Je pensais voir Bruno lors de cet arrêt de plus de 15 mn, on se verra plus tard...

La montée qui nous attend promet d’être assez costaude, direction le Col de Salenton, 7 km de montée, 1 200 m D+.
Superbe sentier le long de la rivière, passage à la cascade de Bérard. Je me sens pas trop mal, je pense à bien m’hydrater.
Arrivé au Col, 6h00 de course, 23 ème km. Je rejoins Christophe, un copain de club, il est en forme, il repart du sommet avant moi, je ne le reverrai pas.
Je prend mon temps, j’admire l’immense chaine qui s’étalle devant nous. Jamais vu un décor pareil, c’est splendide !

 



La descente est moins rigolote pour moi, j’ai bien puisé dans la montée, besoin de reprendre des forces. Je me sens brassé, je m’arrête par deux fois à l’abri des regards…
Arrive la vallée, on suit toujours la rivière, je manque de tomber dans le ravin en glissant, une coureuse me soutient moralement, on discute et on continue la route ensemble.
C’est roulant, il fait super chaud, et je vais beaucoup mieux. Au ravito, cela se passe pas super bien, ils ont plus de coka… Juste un verre, grâce à ma compagne d’échappée qui avait flairé la bouteille…
Toujours pas de Bruno, je désespère de le voir… Je voulais l’attendre un peu mais du coup, je repars avec la fille qui apprécie mon rythme régulier et vu la montée qui nous attend il va falloir être fort !

C’est la montée en direction du Brévent qui nous attend, pratiquement 2h00 de montée qui n’en finie pas…
Il y a du déchet sur le bord du sentier, la chaleur fait des dégâts. Je gère ma montée, difficilement, mais je tiens bon, je sais que ensuite il restera que de la descente.
Nous arrivons ensemble et nous repartons. Le dernier ravito arrive, encore moins de coka… Allez on y va quand même !

Quelques 10 km et surtout 1 500 m D- nous attendent. La descente sur la crête est difficile.
Je dois m’arrêter encore une fois, je laisse filer ma compagne d’échappée. je veille Bruno, et je repars presque 10 mn plus tard.
La fin de la descente fut longue et difficile, mais je terminerais cette course c’est certain maintenant !

Je n’ai pas douté, mais que ce fut dur ! L’expérience de mes dernières courses m’a aidé à aller au bout, même en ayant une gastro et n’étant pas au mieux de ma forme.

Cette course est vraiment belle, trois grosses montées, des décors fantastiques et une météo de rêve pour cette fin septembre.
Mon parcours :


Mes temps de passages :