dimanche 5 avril 2015

Trail des Glaisins 2015

Samedi 04 avril 2015

29 km - 1 500 m D+
Classements :
271/435 au scratch
29/48 Vétéran 2

Premier trail de la saison ! Pas forcement prêt, mais hâte de tâter le terrain !
On l’a fait et en profondeur, de la boue à gogo pour ce début de printemps.



Il pleuvait depuis la soirée de la veille, le terrain était déjà gras, et ils annonçaient encore quelques averses…
5-6 degrés ce matin sur la ligne de départ, je pars avec Nathalie, qui elle aussi se sent en forme.
Grosse discussion sur l”équipement avant de partir. Nathalie choisit la précaution avec 3 couches plus un imper dans le sac ! Trop pour moi, je pars en tee-shirt, avec mes manchons de bras plus ma Goretex légère imperméable. Je choisis aussi de partir léger avec ma banane à deux gourdes eau et coka et quelques ravitos…
Pas de bâtons non plus…


Pas mon truc, mais Nathalie veut se mettre devant. On se place dans le premier quart du peloton, c’est parti !
Une chance il ne pleut pas !
Je pars “taquet”, je slalome, pour me retrouver le plus devant possible, bon bien 150 coureurs encore devant moi ! Mais au moins dans la descente qui mène au Fier ça bouchonnera moins !

Effectivement, le peloton est étiré, et la circulation fluide malgré la descente dans la boue, ça glisse mais ça passe bien.
Je me mets un peu dans le rouge dans les portions roulantes pour maintenir mon rang, mais je tiens bien. On verra plus tard comment ça se passe…


J’attends d’être au Pont de Dingy, pour enlever mon imper et manger du solide, je bois bien et je repars, encouragé par les bénévoles de mon club de l’Avoc, c’est cool !


Je maîtrise bien mon sujet le long du Fier et dans les petites montées. Je double encore quelques coureurs dans la partie déboisée menant au pied de notre ascension pour les 700 m D+ qui nous attend, nous sommes au 9 ème km et 1h10 de course.


Ça monte bien raide, pas trop de boue, je maintiens un bon rythme même sans bâtons, quelques coureurs me doublent, ils ont un meilleur niveau que moi, et sont partis plus raisonnablement.


On arrive près du sommet, j’accuse un peu le coup, mal aux hanches, manque de gainage… Je me fais doubler par un petit groupe, plus forts, je laisse faire.


J’en profite pour m’arrêter et lasser mes chaussures. Quelques névés, je suis dans la partie la plus glissante pour ce qui est de monter, quelques glissades sur les fesses et nous arrivons au sommet du Lachat.
On retourne dans la forêt pour les quelques dizaines de mètres de dénivelé qui reste. Je me permets d'accélérer un peu et de doubler quelques coureurs, les jambes répondent bien !


Un peu de plat avec quelques millimètres de neige tombée du matin, je récupère bien, je remets mes manches de mon imper pour la descente.


Je connais bien cette longue descente, elle ne faillit pas à sa réputation. Technique mais aujourd’hui glissante en plus ! Sans bâtons, je gère bien, je glisse, je me rattrape aux branches d’arbres dans de beaux dévers bien lisses
Je regarde le terrain et repère les marques des précédents coureurs pour m”inspirer de mon itinéraire…
Quelques coureurs me doublent, je suis surpris, mais quand je vois comment ils coupent à travers et ne prennent pas le tracé…


Dernière partie de la descente, toute en dévers et encore plus glissante, mais j’arrive au bout. Ravito salé, un peu de coka vite fait, je ne reprends pas d’eau, je repars, traverse la route et je me retrouve dans le Veyrier.


La montée reprend, 19 ème km et 2h40 de course. Après cette descente, dur dur de repartir… Parties raides et 8 kms de parcours un peu vallonné jusqu’au point de rencontre des deux trails, le court et le long.
Je passe du temps à me mettre dans le bain et me fait doubler par une bonne dizaine de coureurs. J’accuse un peu le coup, le mental prend le relais et je gère…


Ouf, j’aime ce point de rencontre des deux parcours, plus de coureurs, c’est bon pour le moral ! Nous finirons ensemble.
Surtout que ce sont des coureurs qui ont un rythme en dessous du mien. Je me fais plaisir de les doubler, les jambes répondent bien pour cette montée au Pré Vernet, dernière grande montée de la course et dernier ravitaillement.


Je remplis ma gourde d’eau, suis à sec, on ne sait jamais…
Reste la grande descente du Veyrier, je cours un peu en dedans, histoire de bien finir.
Quelques coureurs du petit parcours me doublent, je les laisse filer.
J’ai un peu froid, ce serait bien que je mette mon imper mais je continue.
La descente se passe bien, je rattrape même un petit groupe, je me cale derrière le temps de la descente.


On entend un hélicoptère qui tourne sur le Veyrier, pendant bien 15 mn, puis on se rapproche de lui, il est stationnaire juste devant nous, quelques bénévoles nous stoppent. Un blessé sûrement.. J’espère que c’est pas trop grave…


L’hélico pose un secouriste puis s’en va. On peut enfin passé, mince c’est Kevin, un coureur du club, il est allongé avec une couverture de survie sur le dos… Je l’encourage, il me rassure “c’est pas grave”, il a la cheville un peu ouverte, mais il n’a pas l’air de trop souffrir, j'espère qu’il n’y a pas de fracture…
Je serai rassuré à l’arrivée, il s’en tire avec juste deux plaies ouvertes et un gros hématome mais pas de fracture.
L’hélicoptère était justifié à cause de la partie escarpée ou s’est produit son accident…


On repart, on discute un peu de tout ça avec les autres coureurs, on ralentit forcement l’allure, ça refroidit quelque peu de voir ça...


Je rattrape pas mal de coureurs qui m”ont doublé dans la descente et beaucoup du petit parcours.
C’est la fin de cette longue descente, il reste que quelques kilomètres mais deux montées casse-pattes. Je reprends mon rythme de la montée avec de la motivation et surtout des jambes !


Parfait, je double des coureurs du petit et du grand parcours. Je me sens super bien, même si je commence à avoir quelques douleurs aux jambes.


Voilà ces dernières montées avalées, il me reste à rejoindre la ligne d’arrivée, encore un champ de boue, et c’est terminé !

Pour un premier trail, pas évident d’aligner trente bornes et 1600 m D+.
Je suis content car même si je suis parti assez fort, j’ai bien géré chaque passage de la course.
Bien ravitaillé, pas trop pris dans ma banane, eau et coka emporté parfait. Prendre une bouteille de coka plutôt que dans la gourde. Saucisson et fromage pour le salé et banane à chaque ravito.
Équipement au top ! Chaussures Salomon idéales pour terrain gras.
Coté corps, aucun bobo !


Prochain trail dans 15 jours à Seyssel Pour le Mont des Princes, avec environ la même distance et le même dénivelé.