lundi 14 mai 2012

Rando-course à Leschaux


Dernière grosse sortie avant la Maxi-race dans 15 jours.
Avec Ana, Bruno, Gilles et moi.
Temps brumeux, tout le long, petit vent frais, 7-8°.
24 kms, 1220m D+ et autant en D- en 4h00
Nous avons posé l’auto au Col de Leschaux.

Montée au Crêt de Chatillon (Semnoz) depuis Leschaux 750m D+, 7 kms en 1h15mn.
La montée s’est faite normalement avec un bon rythme tout de même.

Au sommet, rencontre avec 3 traileurs pompiers de Rumilly qui venaient de Gruffy et qui y redescendaient.

Redescente sur Allèves 1000 D- 7kms en 1 heure. Nous avons fait la descente ensemble. J’ai failli me faire assommer par un caillou de la taille d’un ballon de foot qui est passé à 20 cm de ma tête. Merci Bruno de m’avoir prévenu, juste le temps de m’arrêter et de regarder cette pierre lancée à grande vitesse.
Superbe descente dans un décor féérique, la forêt d’un vert tropical éclairé par le soleil filtré par une épaisse brume.

Arrivée à Allèves, puis 3 kms de liaison en chemin le long de la route, sans problèmes.
Nous ratons notre chemin et descendons jusqu’à la route.  Nous espérons reprendre le chemin plus loin mais rien du tout !

Après vu notre parcours sur un ordinateur, nous avons raté le chemin 450m plus haut. Nous aurions dû le remonter car impossible par la suite de rattraper le chemin prévu.
Nous n’avons jamais pu reprendre notre chemin, il était bien plus haut dans la forêt.

Après avoir bifurqué dans la direction de Leschaux, nous y étions presque quand on a revu les balises du GR mais au bout de 500 m le chemin revenait trop sur Allèves, alors qu’il était encore 500m plus haut…
Dommage car cette boucle de 4 kms, jusqu’au dessus de la carrière nous aurai permis de reprendre le chemin initialement prévu.

Nous restons donc sur la route jusqu’à notre arrivée 7 kms plus loin et 300m D+, éprouvant le bitume…
Belle ballade tout de même de 24 kms, 1220m D+ et autant en D- en 4h00 qui nous a permis de faire des petits réglages de matériel avant notre objectif du 27 mai.

dimanche 13 mai 2012

Leschaux - Allèves - Leschaux

Rando-course avec Ana, Bruno, Gilles. 
Temps brumeux, 7-8° 
Terrain glissant.




lundi 7 mai 2012

Trail du Nivolet-Le Revard

Samedi 05 mai 2012
51 kms – 2 700 m D+
Pluie les derniers jours avant la course. Pluie le matin jusqu’à 8hrs. Beau temps jusqu’à 15h. Orage et pluie le reste de la course.

Classement : 551/595 - V1M : 185/201
Temps : 09h11mn40s
Parcours sur mon Garmin
Voir en détails le parcours

Après notre sortie avec Gilles et Ana de dimanche dernier (32 kms), je ne savais pas si j’avais bien récupéré… Après coup je pense que oui !

Après une semaine de repos, j’abordais ce trail du Nivolet de manière sereine mais avec quelques aprioris concernant toujours mon genou et étais-je capable de finir ce 50 kms.

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, alors qu’il pleuvait toujours, je me préparais. J’enfilais mes nouvelles chaussures achetées dans la semaine (Adidas) tout en prenant tout de même dans mon sac mes Ascics achetées en mars mais qui m’avaient causé par deux sorties des ongles noirs…
A la dernière minute, je choisissais de mettre mes Ascics bien formées mon pied tout de même mais que je serrais un peu plus qu’à mon habitude.
La pluie s’arrêta enfin et je démarrai la course en tee-shirt avec une veste dans mon sac. Le départ fut donné avec dix minutes de retard, tous les coureurs n’étant pas rentrés dans le sas. Heureusement car à force de prendre mon temps, je me pointais sur la ligne de départ à huit heures pile ! C’est parti pour environ huit neuf heures de course ! Un bon entrainement pour la Maxi-Race qui a lieu dans 22 jours. Je pars comme à mon habitude, tranquille, à mon rythme, fini le temps de me mettre dans le rouge dès les premiers kilomètres ! Une longue liaison d’environ 5 kms par la route nous mène au pied de notre première montée. Pas trop raide pour commencer, mais en monotrace, ça bouchonne donc rapidement, nous mettons, pas moins de 15 mns pour parcourir ce 6ème kilomètre qui est sans réelles difficultés. J’en profite pour bien m’hydrater car la suite du programme ne sera pas une partie de plaisir, 600 m D+ en 3 kilomètres. Je garde ma place dans la file, le rythme est intensif mais me convient bien.

3 petits kilomètres de descente et la seconde montée difficile avec de nouveau 500 m D+ pour 3 kilomètres. Je m’hydrate bien de ma boisson isotonique dans ma gourde. Je mange également un gel. Je monte encore à mon rythme et je grappilles quelques places, le rythme paraissant élevé pour certains préférant se mettre sur le côté et nous laisser passer. Nous apercevons la Croix du Nivolet à peine 200 m au dessus de nos têtes mais nous ferons quelques 5 kms, 300 m D- puis 600 m D+ pour l’approcher ! Dans cette descente, un superbe passage à la cascade de la Doriaz.

19 kilomètres et 3h45 de course nous voici donc arrivé à la Croix du Nivolet. Superbe et impressionnante croix par sa taille, avec une vue sur toute la vallée et le lac du Bourget qui parait bien petit. Nous en avons fini avec les plus grosses difficultés de ce trail, mais il reste encore 33 kilomètres à parcourir.
La longue liaison vers La Féclaz se passe bien, hormis quelques passages boueux et enneigés avec de grosses ornières. Dans une descente je chute une première fois sans gravité mais en tordant gravement un de mes bâtons. Je continue et à peine 500 m plus loin de nouveau une chute, le bâton cette fois-ci cédera. Est-ce la raison de ma seconde chute... quoi qu’il en soit, second avertissement qui montre un peu moins de lucidité et un peu de fatigue de ma part. Le ravitaillement de La Féclaz arrive au bon moment. Je fais le plein d’eau et mange quelques morceaux de fromage et des fruits secs. La reprise est rude, il me faut bien 5 kilomètres pour me remettre en selle. Le parcours n’est pas difficile jusqu’au Revard et son balcon sur la vallée mais gros coup de moins bien. J’ai bien mangé et bien bu, mais les jambes n’avancent plus, un peu mal au dessus des hanches et surtout grosse fatigue morale. Plus envie de courir, et une énorme envie de dormir. Je ne connaissais pas cette sensation, pas facile à gérer, j’essaie pourtant de positiver, j’y arrive tant bien que mal, et 5 kms comme ça c’est très long !

La descente débute et cela me réveille, je recommence à courir et je reprends un rythme régulier, pas phénoménale, mais régulier. Je garde mes distances avec les autres coureurs. Je reprends du plaisir, ça fait du bien de se sentir mieux.
32ème kilomètre, la descente du Pertuiset s’annonce raide et difficile. Je gère bien les quelques 800 m D- et les 5 kms de long. Dans la descente le tonnerre commence à gronder et au dernier gros ravitaillement, il pleut des cordes. J’enfile ma veste, mange un peu et je repars tranquille. Je progresse bien, heureusement car il reste encore quelques 18 kms.

La pluie battante me fait perdre la route sur environ 200 m, je n’ai pas vu la banderole à moitié en travers de la route nous disant de tourner à droite, résultat 10-15 mn de perdu pour moi et une fille me suivant n’ayant pas vu la déviation non plus, mais surtout un effort supplémentaire.
Le terrain est maintenant très gras et la progression s’avère moins facile.
Quelques montées « casse-pattes » et quelques descentes scabreuses me font arriver au dernier ravitaillement en eau et surtout je sais qu’il restera 5 kms à effectuer.
La pluie s’arrête, je me force à courir, l’envie de marcher me tente mais la fin risque d’être longue. Je cours donc doucement et je progresse. Pas de douleurs importantes si ce n’est que les jambes sont un peu dures. Pas de mal de pieds dans la descente, le laçage des chaussures s’avère payant, mon genou impeccable et le moral est au beau fixe.

Je suis en passe de finir ce trail, pas évident au premier abord et surtout content de ma gestion de course, tant physique que morale, de bon augure avant la Maxi-Race qui a lieu dans trois semaines. Ce sera alors quelques 35 kms de plus qu’aujourd’hui mais en faisant ces 51 kms, je me rassure et c’est un bon entrainement par rapport au dénivelé effectué.

Je finis en rattrapant encore 3 coureurs. Je ne fais pas un temps canon mais beaucoup de plaisir sur ce parcours magnifique malgré cette météo capricieuse.
A l’arrivée, il y a encore des repas et c’est la fin des podiums. Après avoir vu les copains du club, je pars vite car je commence à avoir froid.