dimanche 26 février 2012

Trail des Huiles - Belledonne

19 février 2012.
31 km - 1 100m D+. 
Temps couvert, limite précipitations - 2-3°. 
Temps : 05h22mns55s.

Premier Trail de la saison, Trail blanc. 
Course difficile..., parcours cassant. 
Manque d'entrainement mais satisfait d'avoir terminé malgré mon ménisque, la fièvre et le manque de sommeil !

Récit :
Je prenais le départ de ce premier trail de la saison avec un peu d’appréhension...
Je me suis entraîné environ trois semaines normalement et j’ai eu ce super mal de genou gauche associé à une tendinite à l’arrière de ce même genou. Je me suis donc arrêté de courir pendant trois semaines, j’ai fait une sortie plutôt randonnée dans la neige. Et c’est le dimanche avant ce trail que je réussisais à courir. Restait cette douleur sur le genou, sentant bien qu’elle serait encore là pendant un petit moment...

Pour pimenter le tout le vendredi je couvais un rhume d’enfer, avec des frissons partout et de la fièvre.
J’étais alors pas du tout bien ce samedi, un extra avec Bruno de 4 à 8 hrs du mat, puis déménagement à Aix les Bains avec mon père qui avait un camion. Je ne pouvais pas avoir plus chargé comme week-end !
Je combatais la fièvre avec des Dolirhumes et le samedi je me faisais une sieste d’enfer. Je devais dormir... Deux nuits à 2-3 heures de sommeil, je montais dans mon lit pour une sieste de 2h30. Cela me fit du bien mais la fièvre persistait.
La nuit de samedi à dimanche était semblable et je me réveillais tôt toujours avec de la fièvre, mais beaucoup moins de frissons.
Je préparais mes affaires consciencieusement, je ferai ce trail, accompagné de Gilles je ne vais pas le laisser en plan. Sans me faire d’illusion, je sais que ce sera difficile mais avec de la volonté je devrai y arriver.
C’est mon premier trail de la saison, important psychologiquement et rassurant pour la suite de la saison.

Départ de la maison à 6h30, en tenue, avec plein d’affaires de rechange pour se changer au retour. Nous mettons 1h15 environ et arrivons pour chercher les dossards. Course assez confidentielle, pas beaucoup d’inscrits et une ambiance assez sympa sur place. le ciel est couvert, voir quelque peu bruimeux.
Nous prenons le départ à 9 heures, cela part assez tranquille, je me laisse glisser vers l’arrière. Je me laisse même dépassé par tous les concurrents lorsque je m’arrête pour mettre mes Yatracks.
En effet, il y a plein de neige, ça monte et ça glisse pas mal. Nous avons choisi de ne pas prendre les batons, comme la plupart des concurents. Ils m’ont tout de même manqué à un ou deux passages un peu raide, je m’en suis passé mais avec plus de lucidité et plus de recul, j'aurai du les prendre, quitte à les plier dans le sac à dos...
J’enfile donc mes Yatracks assez rapidement, trop même car mes chaînes glisseront tout le long de mon parcours, pas assez pris le soin de les mettre comme il le fallait et à l’endroit... Bref, je décidais de continuer tout de même...
Je rattrapais deux filles devant moi, j’avais un bon rythme, j’étais heureux de courir !
Cela dura une bonne quinzaine de kilomètres, pas mal au genou, beaucoup de plaisir, même si le temps n’est pas de la partie.
Deux hommes en point de mire, ils y resteront jusqu’à cette grande montée à travers champ “tè dré dans l’pentu”. Montée difficile assez longue, ou le manque d'entraînement se fait largement sentir.
Depuis là, je me fait une grande traversée du désert, seul, plus personne devant, ni à l’arrière.
J’ai du mal à courir, mon genou ne me fait pas trop souffrir, mais plutôt les kilomètres que je trouve de plus en plus long.
Je bois bien, je mange bien, mais ce sont les jambes qui n’ont plus de force. Je me bats seul contre moi-même, me disant haut et fort que je dois continuer quitte à marcher tout le long. J’y arrive tout de même, en comptant chaque kilomètre me restant jusqu’à l’arrivée. C’est très dur, non pas que le parcours est super difficile mais voilà mon corps n’a pas l'entraînement nécessaire à courir plus de 2 à 3 heures de suite.
Je pense être le dernier, des kilomètres à marcher me font penser que les derniers auraient pu me rattraper depuis le temps. C’est seulement à une dizaine de kilomètres de l’arrivée qu’une des deux filles me rattrape, je saisi l’occasion pour essayer de la suivre, j’y arrive pendant un ou dux kilomètres mais pas plus, les jambes ne suivent plus.
Le seconde fille me rattrape à deux kilomètres de l’arrivée au dernier ravitailleement, je repars en même temps qu’elle, j’essaie de suivre son rythme très lent et régulier, mais pareil, impossible, je suis trop irrégulier dans ma progression, elle finira 5 minutes devant moi.
L’arrivée se rapproche, une dernière descente, Gilles m’appelle, je me remet à courir pour finir dignement !
Ouf ! enfin arrivé ! presque 32 kilomètres, content d’y être arrivé. C’est le point positif de cette course, malgré tous mes petits “bobos”...
Deux personnes finiront derrière moi à 15 minutes. Une toubib de la course vient me voir, me demandant si ça allait bien. Je profitais de l’occasion pour lui parler de mon genou.
Elle détectait une douleur au ménisque, et une tendinite à l’arrière du à ma douleur au ménisque.

A suivre...

mardi 14 février 2012

J-7 avant Trail de Belledonne

Après 15 jours d'entrainement en dents de scie, je me rassure 1 semaine avant mon trail de Belledonne.

8kms - 1h22mns - 356 D+
-9° - Temps ensolleillé, froid et sec.

Bien couvert tout en restant léger, j'ai pas eu froid hormis au visage.
1 buf autour du cou et 1 autre sur les oreilles. Lunettes de soleil.

L'eau du sac à dos gèle quelque peu, surtout dans le tuyau.

Les Yatracks sont super !
La piste assez damé mais avec des trous de pas, les chaussures de trails équipés de chaines ne flanchent jamais ! Aussi bien en montée qu'en descente. La progression est constante, chaque pas est efficace
Associé aux bâtons en plus, c'est parfait !