Seconde manche
Mercredi 22 juillet 2015
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Chrono : 32'04''
Scratch : 111/145
Vétérans : 14/23
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Canicule ces derniers jours, plus de trois semaines sans pluie, les orages étaient annoncés pour cette seconde manche du Kilomètre Vertical Challenge Scott.
Il pleuvait depuis Thônes et vers Manigod depuis un peu de temps déjà.
Après avoir hésité à lancer cette seconde manche, une éclaircie venait à point nommée pour nous laisser prendre le départ !
Une dizaine de coureurs de l'Avoc prennent le départ de cette manche.
La descente à Comburce pour prendre le départ est rendue très glissante, il pleut de nouveau très fort.
La course raccourcie à 600 m D+, le départ est donné à 19h10.
La course raccourcie à 600 m D+, le départ est donné à 19h10.
C'est un peu coincé dans les derniers que je prend le départ. Avec plus de 150 inscrits, pas facile de doubler. Dur dur de se faufiler avec les bâtons des coureurs,..
C'est parti très fort et dès les premières dizaines de mètres, je suis dans le rouge. Les jambes ont du mal à se déplier. Sans doute encore quelques traces de l'effort de samedi à l'Ultra Trail du Beaufortain.
Très vite ma place est établie, et une file indienne se forme. Je double quelques coureurs dans cette première partie.
Le terrain gorgé d'eau n'est pas facile à appréhender, heureusement la pluie s'arrête.
Petit à petit, je prend mon rythme, très soutenu certes, mais très régulier.
L'arrivée à la Vielle Ferme arrive et je double encore un coureur sur le plat.
Seconde partie, la moitié encore, soit 300 m D+. J'attaque la pente avec fermeté et Gilles en point de mire depuis le plat.
Je double,deux trois coureurs mais c'est bien difficile !
Je poursuis mon effort en variant mes pas en fonction de mes appuis sur mes bâtons. Tantôt alterné tantôt en même temps, je peux ainsi bien progresser.
La fin de cette montée arrive enfin, je grappille mètre par mètre mon retard sur Gilles. Je ne voulais pas absolument le dépasser mais c'était un bon challenge de le rattraper.
Je le double finalement une dizaine de mètres avant le sommet. J’appuis encore un peu pour finir vraiment exténué et en m'écroulant par terre !
Que cet effort est violent... mais j'aime bien me donner sur une telle distance.
