85 km - 5 300 m D+
Chrono : 15h51mn46s
Scratch : 763/1386
V2H :84/198
Tous les résultats : Maxi Race 2015
Dernier contrôle, il est 20 heures, 15 heures de course et plus de 70 coureurs dépassés dans cette montée !
Site de l'organisation : Maxi Race du Lac d'Annecy
Trace Garmin : Ma course
30 mai 2015, troisième course de la saison, ma préférée peut être. La course qui m’a donné envie de faire du trail, le tour du lac d’Annecy par ses sommets !
J’avais réussi mon premier ultra ici même l’an passé en compagnie de Bruno, où l’on avait assuré pour être “finisher” !
Cette année, l’objectif reste donc identique, même si au fond de moi, j’aimerais faire mieux que les 17h27 de l’an dernier. Mais en course, et surtout sur une aussi longue distance, difficile de pronostiquer un résultat à l’avance. Tout est envisageable, le bon comme le moins bon, les galères, les blessures etc. tout est possible.
L’objectif de terminer est dans mon esprit au départ ce samedi matin mais surtout en premier lieu, se faire plaisir ! Environ 17h30 de course, temps référence de l’année dernière…
Je m’étais bien entraîné je me sentais prêt.
Beaucoup d’équipes nationales présentes et surtout une belle équipe de France.
Je ne m’attarde pas, il fait chaud, je viens de terminer ma semaine de travail et je dois rentrer finir de préparer mes affaires et me reposer.
Je suis vraiment fatigué cette fin de semaine, et je me traîne un peu… Je me fais un bon repas glucidique et je me couche tôt !
Une semaine sans pluie, le terrain sera sec, sauf que dans la nuit un violent orage éclate, pas grave, cela fait partie de la course.
30 mai 2015, troisième course de la saison, ma préférée peut être. La course qui m’a donné envie de faire du trail, le tour du lac d’Annecy par ses sommets !
J’avais réussi mon premier ultra ici même l’an passé en compagnie de Bruno, où l’on avait assuré pour être “finisher” !
Cette année, l’objectif reste donc identique, même si au fond de moi, j’aimerais faire mieux que les 17h27 de l’an dernier. Mais en course, et surtout sur une aussi longue distance, difficile de pronostiquer un résultat à l’avance. Tout est envisageable, le bon comme le moins bon, les galères, les blessures etc. tout est possible.
L’objectif de terminer est dans mon esprit au départ ce samedi matin mais surtout en premier lieu, se faire plaisir ! Environ 17h30 de course, temps référence de l’année dernière…
Je m’étais bien entraîné je me sentais prêt.
Superbe ambiance au village de la course lors du retrait des dossards le vendredi soir. C’est vrai que c’est le théâtre du championnat du monde de Trail.
Je ne m’attarde pas, il fait chaud, je viens de terminer ma semaine de travail et je dois rentrer finir de préparer mes affaires et me reposer.
Je suis vraiment fatigué cette fin de semaine, et je me traîne un peu… Je me fais un bon repas glucidique et je me couche tôt !
Une semaine sans pluie, le terrain sera sec, sauf que dans la nuit un violent orage éclate, pas grave, cela fait partie de la course.
Je me lève sans réveil, excité par cette course que j’attends depuis des mois ! Un petit coup d’oeil dehors, il fait plus de 12° ce samedi matin.
Je me sens bien, sans trop m’attarder sur mon état de forme. Il faut se préparer et y aller !
Je choisis de partir en tee-shirt avec les manchons de bras. Le ciel est couvert, il ne fera pas froid mais risquent d’être utiles pour le sommet du Semnoz.
Mon sac prêt, matériel obligatoire ok, téléphone, bâtons, lunettes et lampe frontale.
Côté ravitaillement, je prends de quoi tenir au moins la première montée. Des Mars, un berlingot, une compote, des fruits secs et une barre de céréales. Poche remplie d’eau pure avec quelques gouttes d’essence de citron, une bouteille de coka.
Le départ est donné cette année à 5h00, car les Championnats du monde sont partis 1h30 avant nous, des fois qu’on les rattrape…
Arrivé sur place, je cherche en vain Chrystelle, une amie de club, bénévole qui dort sur place, je lui apporte de la pastèque, histoire de bien commencer la journée ! Je confie à un bénévole qui transmettra… En même temps, je croise Bertrand, du club également.
Nous sommes comme d’habitude très nombreux sur la ligne, près de deux mille !
Nous nous plaçons Bruno et moi, plutôt vers la fin de la masse de coureurs.
L’ambiance est décontractée, hâte que ça démarre !
On se souhaite bonne course, nous verrons bien comment on s’organise. Chacun fait sa course, on verra si on reste ensemble ou pas…
Je me sens bien, sans trop m’attarder sur mon état de forme. Il faut se préparer et y aller !
Je choisis de partir en tee-shirt avec les manchons de bras. Le ciel est couvert, il ne fera pas froid mais risquent d’être utiles pour le sommet du Semnoz.
Mon sac prêt, matériel obligatoire ok, téléphone, bâtons, lunettes et lampe frontale.
Côté ravitaillement, je prends de quoi tenir au moins la première montée. Des Mars, un berlingot, une compote, des fruits secs et une barre de céréales. Poche remplie d’eau pure avec quelques gouttes d’essence de citron, une bouteille de coka.
Le départ est donné cette année à 5h00, car les Championnats du monde sont partis 1h30 avant nous, des fois qu’on les rattrape…
Arrivé sur place, je cherche en vain Chrystelle, une amie de club, bénévole qui dort sur place, je lui apporte de la pastèque, histoire de bien commencer la journée ! Je confie à un bénévole qui transmettra… En même temps, je croise Bertrand, du club également.
Nous sommes comme d’habitude très nombreux sur la ligne, près de deux mille !
Nous nous plaçons Bruno et moi, plutôt vers la fin de la masse de coureurs.
L’ambiance est décontractée, hâte que ça démarre !
On se souhaite bonne course, nous verrons bien comment on s’organise. Chacun fait sa course, on verra si on reste ensemble ou pas…
Petites pensées, pour Ana qui prend aussi le départ, elle ne doit pas être très loin, sur la ligne, et Christophe, inscrit, à court d'entraînement, qui ne préfère pas prendre le départ.
Je pense bien à lui, il aurait tellement aimé être là, il sera là, l’année prochaine !
Voilà, enfin le top départ ! Les fumigènes et les cris de joie de tous, lâchez les fauves, on a faim !
Il faut bien attendre cinq minutes pour vraiment prendre le départ. Aucun stress, nous ne sommes pas à cinq minutes prêts sur une course qui compte près de vingt heures de course ! Beaucoup de spectateurs venus nous encourager pour notre course.
Je suis dans ma course, je passe en revue le parcours, en appréciant ce moment attendu des mois durant. Après des heures d'entraînement, il est temps de passer à l’action !
Resté concentré à chaque instant, être vigilant et profiter un maximum de cette journée. Je sais qu’il y aura des moments difficiles, c’est le jeu, avec comme objectif final, boucler ce tour, me voyant traverser la ligne d’arrivée.
Cela part tranquillement, je cours à mon rythme sans me mettre dans le rouge, très important, mais très vite, je double des coureurs.
J’en dépasse plein, Bruno est déjà quelques mètres derrière moi. On arrive à se faire signe au Pont du Libellule, on ne se reverra pas de la journée…
Nous longeons la piste cyclable le long du lac et nous traversons la route à hauteur de la piscine, et c’est parti pour notre ascension du Semnoz, la première grosse difficulté de la journée. Près de dix-huit kilomètres de montée et de suite les premiers bouchons aux escaliers de la Visitation. ça râle un peu dans les rangs, classique…
Enfin les sentiers, ça marche rapidement, on court même parfois, je garde mes bâtons pliés à la main, plus facile pour se faufiler.
Alors que le jour se lève petit à petit. Je pense à rien, je marche à mon rythme, j’écoute les conversations, dont une qui m'occupera un peu, un groupe de coureurs assez expérimentés, venus de loin pour faire cette course et tous avec la Diagonale des Fous à leur palmarès !
On se faufile dans les sentiers étroits du Semnoz, nous avons basculé sur l’autre côté du Semnoz avec une vue sur le Jura et la Mandallaz, il commence déjà à faire jour. Nous avons déjà bien fait 200m de dénivelé.
Je ferai toute la montée à mon rythme, sans jamais me mettre dans le rouge, il fait déjà chaud, je bois un peu. Deux heures de course au compteur, il fait maintenant pratiquement jour, je m’arrête pour pisser tout en veillant si Bruno me rejoint.
Quelques relais commencent à nous nous dépasser...
J’ai hâte de finir cette montée, j’ai mes repères dans le Semnoz, nous arrivons au but, traversée du village de tentes, nous longeons un peu la route, il commence à y avoir un peu de monde, ça sent le sommet !
Le peloton s’étire un peu, on peut maintenant courir dans de belles portions, nous traversons enfin la route, une belle grimpée et c’est la descente sur le ravito. C’est moins joli qu’habituellement, il est plus tard, le jour est bien levé, c’est encore couvert.
Je me sens bien, mais pas encore complètement imprégné, je pense trop à mes jambes, mes pieds, pas encore tout à fait libéré…
Arrivé au ravitaillement, beaucoup de monde comme d’habitude, plus même…
Pas de Valy avant le ravito, elle sera sans doute à la sortie, un petit coucou à Florine qui attend son copain qui fait la course aussi…
Je prends une soupe et deux morceaux de reblobon. Deux carreaux de chocolat noir et je sors rapidement du ravito. Pas de Valy..., pas grave, j’ai encore tout ce qu’il faut.
Petit coup d’oeil au chrono, il est à peine plus de 8h00, 3 heures de course, 10 minutes de moins que l’an passé, parfait. Je ne me rends pas compte mais je suis déjà dans les mille premiers...
Je repars en marchant, pas évident de se mettre dans le rythme de la descente, je finis aussi de bien manger.
Un texto de Valy, elle est au ravito… Je lui réponds, “déjà passé !”… Pas grave, on se verra plus tard...
C’est parti pour une longue descente, ça court super vite, dépassé par beaucoup de relais, je me laisse quelque peu entraîner dans leur rythme et comme j’ai les jambes, j’avance !
Sauf que j’y laisse beaucoup d’énergie, et dès la fin de la descente pour rejoindre la route de Saint Eustache, je suis un peu en sûr régime, j’ai chaud !
J’ai même un peu mal au ventre...
Au détour d’un virage, belle surprise, Valy m’attend avec Flavie. Cela fait du bien de les voir !
Je ne veux rien, je prends tout de même ma visière et c’est reparti.
Au moment de repartir, deux coureurs de l’Avoc me rejoignent, on finit la descente ensemble, on discute un peu, ils ont l’air bien dans leur course, ils filent devant moi.
Perso, je dois gérer ce moment difficile qui m’arrive… Je décide de prendre un médoc, histoire de bien repartir avant la montée au Col de la Cochette, deuxième difficulté de la course.
Nouveau point d’eau à Saint Eustache, je file direct, c’est le deuxième point d’eau, et j’en ai toujours pas besoin, je ne bois pas assez…
J’ai tout de même bu une bouteille de coka mais je dois boire plus. Je me force à manger et à bien boire avant d’attaquer la seconde difficulté de la course.
Gros moment difficile pour pour moi, le ventre brassé, j’attaque la montée dans les pires conditions, mes muscles sont tétanisés, pas de force dans les jambes…
Je me dis que ça commence mal, et que je me vois mal faire toute la course comme ça. Pas très optimisme tout ça et difficile de trouver du positif dans tout ça.
Je dois avancer quand même, je prends mon mal en patience, et je me dis qu’on verra plus tard comment ça se passe...
Petit à petit, le mal disparaît, je vois la course avec plus d’optimisme, et j’avance bien. La montée est tout de même bien raide, mais j’avance régulièrement. Je double pas mal de concurrents déjà à l’agonie…
Cette montée se fait donc assez rapidement, et je vais mieux. Je commence à me libérer et à me faire plaisir ! Prochain objectif, cette descente très technique, glissante, je dois être vigilant.
Les jambes sont revenues et je me sens bien. Quelques bruits nous arrivent aux oreilles, la route d’Entrevernes, avec plein de spectateurs, c’est cool.
Je pense bien à lui, il aurait tellement aimé être là, il sera là, l’année prochaine !
Voilà, enfin le top départ ! Les fumigènes et les cris de joie de tous, lâchez les fauves, on a faim !
Il faut bien attendre cinq minutes pour vraiment prendre le départ. Aucun stress, nous ne sommes pas à cinq minutes prêts sur une course qui compte près de vingt heures de course ! Beaucoup de spectateurs venus nous encourager pour notre course.
Je suis dans ma course, je passe en revue le parcours, en appréciant ce moment attendu des mois durant. Après des heures d'entraînement, il est temps de passer à l’action !
Resté concentré à chaque instant, être vigilant et profiter un maximum de cette journée. Je sais qu’il y aura des moments difficiles, c’est le jeu, avec comme objectif final, boucler ce tour, me voyant traverser la ligne d’arrivée.
Cela part tranquillement, je cours à mon rythme sans me mettre dans le rouge, très important, mais très vite, je double des coureurs.
J’en dépasse plein, Bruno est déjà quelques mètres derrière moi. On arrive à se faire signe au Pont du Libellule, on ne se reverra pas de la journée…
Nous longeons la piste cyclable le long du lac et nous traversons la route à hauteur de la piscine, et c’est parti pour notre ascension du Semnoz, la première grosse difficulté de la journée. Près de dix-huit kilomètres de montée et de suite les premiers bouchons aux escaliers de la Visitation. ça râle un peu dans les rangs, classique…
Enfin les sentiers, ça marche rapidement, on court même parfois, je garde mes bâtons pliés à la main, plus facile pour se faufiler.
Alors que le jour se lève petit à petit. Je pense à rien, je marche à mon rythme, j’écoute les conversations, dont une qui m'occupera un peu, un groupe de coureurs assez expérimentés, venus de loin pour faire cette course et tous avec la Diagonale des Fous à leur palmarès !
On se faufile dans les sentiers étroits du Semnoz, nous avons basculé sur l’autre côté du Semnoz avec une vue sur le Jura et la Mandallaz, il commence déjà à faire jour. Nous avons déjà bien fait 200m de dénivelé.
Je ferai toute la montée à mon rythme, sans jamais me mettre dans le rouge, il fait déjà chaud, je bois un peu. Deux heures de course au compteur, il fait maintenant pratiquement jour, je m’arrête pour pisser tout en veillant si Bruno me rejoint.
Quelques relais commencent à nous nous dépasser...
J’ai hâte de finir cette montée, j’ai mes repères dans le Semnoz, nous arrivons au but, traversée du village de tentes, nous longeons un peu la route, il commence à y avoir un peu de monde, ça sent le sommet !
Le peloton s’étire un peu, on peut maintenant courir dans de belles portions, nous traversons enfin la route, une belle grimpée et c’est la descente sur le ravito. C’est moins joli qu’habituellement, il est plus tard, le jour est bien levé, c’est encore couvert.
Arrivé au ravitaillement, beaucoup de monde comme d’habitude, plus même…
Pas de Valy avant le ravito, elle sera sans doute à la sortie, un petit coucou à Florine qui attend son copain qui fait la course aussi…
Je prends une soupe et deux morceaux de reblobon. Deux carreaux de chocolat noir et je sors rapidement du ravito. Pas de Valy..., pas grave, j’ai encore tout ce qu’il faut.
Petit coup d’oeil au chrono, il est à peine plus de 8h00, 3 heures de course, 10 minutes de moins que l’an passé, parfait. Je ne me rends pas compte mais je suis déjà dans les mille premiers...
Je repars en marchant, pas évident de se mettre dans le rythme de la descente, je finis aussi de bien manger.
Un texto de Valy, elle est au ravito… Je lui réponds, “déjà passé !”… Pas grave, on se verra plus tard...
C’est parti pour une longue descente, ça court super vite, dépassé par beaucoup de relais, je me laisse quelque peu entraîner dans leur rythme et comme j’ai les jambes, j’avance !
Sauf que j’y laisse beaucoup d’énergie, et dès la fin de la descente pour rejoindre la route de Saint Eustache, je suis un peu en sûr régime, j’ai chaud !
J’ai même un peu mal au ventre...
Au détour d’un virage, belle surprise, Valy m’attend avec Flavie. Cela fait du bien de les voir !
Je ne veux rien, je prends tout de même ma visière et c’est reparti.
Au moment de repartir, deux coureurs de l’Avoc me rejoignent, on finit la descente ensemble, on discute un peu, ils ont l’air bien dans leur course, ils filent devant moi.
Perso, je dois gérer ce moment difficile qui m’arrive… Je décide de prendre un médoc, histoire de bien repartir avant la montée au Col de la Cochette, deuxième difficulté de la course.
Nouveau point d’eau à Saint Eustache, je file direct, c’est le deuxième point d’eau, et j’en ai toujours pas besoin, je ne bois pas assez…
J’ai tout de même bu une bouteille de coka mais je dois boire plus. Je me force à manger et à bien boire avant d’attaquer la seconde difficulté de la course.
Gros moment difficile pour pour moi, le ventre brassé, j’attaque la montée dans les pires conditions, mes muscles sont tétanisés, pas de force dans les jambes…
Je me dis que ça commence mal, et que je me vois mal faire toute la course comme ça. Pas très optimisme tout ça et difficile de trouver du positif dans tout ça.
Je dois avancer quand même, je prends mon mal en patience, et je me dis qu’on verra plus tard comment ça se passe...
Petit à petit, le mal disparaît, je vois la course avec plus d’optimisme, et j’avance bien. La montée est tout de même bien raide, mais j’avance régulièrement. Je double pas mal de concurrents déjà à l’agonie…
Cette montée se fait donc assez rapidement, et je vais mieux. Je commence à me libérer et à me faire plaisir ! Prochain objectif, cette descente très technique, glissante, je dois être vigilant.
Les jambes sont revenues et je me sens bien. Quelques bruits nous arrivent aux oreilles, la route d’Entrevernes, avec plein de spectateurs, c’est cool.
Valy est encore là avec Flavie et Lucas qui les a rejoint, plein d’encouragements, ça fait du bien de confier ses émotions, je ne m’attarde pas.
Je repars en marchant dans cette petite montée, un texto de Valy, Bruno est à un quart d’heure derrière, il est bien en forme.
Je repars en marchant dans cette petite montée, un texto de Valy, Bruno est à un quart d’heure derrière, il est bien en forme.
La partie la plus facile de la course peut-être m’attend maintenant avant de descendre à Doussard.
Après cette montée, traversée de la crête de la montagne jusqu’à Lathuile.
Tout se passe bien, je me sens mieux et j’avance comme il faut. La descente aussi sur Doussard se passe bien, il fait maintenant chaud, je me trempe la tête un peu dans la rivière, la fraîcheur me fait du bien.
J’arrive rapidement à Lathuile, Valy est là avec Flavie et Lucas, il me ravitaille un peu, de la pastèque bien fraîche, trop du bien ! Je dois boire encore plus...
Je repars avec le plein d’eau, en eau pétillante dans ma poche, je cours jusqu’à Doussard.
Que cette portion est longue, du plat, que du plat, tout en bitume, je cours tout le long, à mon rythme, je double aussi quelques coureurs préférant marcher.
Petit détour dans un champ pour arriver à la salle des fêtes de Doussard, lieu du ravito. Beaucoup de monde en attente, encore pour les relais à deux et à quatre…
Je regarde ma montre, il est 12h30, presque 7h30 de course, je suis bien. Je ne me rends pas du tout compte de ma position par rapport à l’an dernier. Bien qu’ayant eu un moment difficile, j’ai en fait 20 minutes d’avance...
Qu’importe mon chrono, la forme est là, c’est la mi-course, c’est bon de se dire que l’on va maintenant faire la seconde partie, la plus belle en plus ! Je me sens bien et je n'ai qu’une seule envie, avancer !
Je ne m’attarde pas trop au ravito, je mange des petits trucs, encore un peu de soupe, je croise les collègues de l’Avoc qui en ont fini pour aujourd’hui, ils finiront leur course demain…
Quelques encouragements et c’est reparti. Valy n’est pas là, elle va directement à La Forclaz.
Je marche sous les arbres à l’ombre avant de recourir de nouveau. Je suis bien et je me concentre sur la difficulté suivante, la montée de La Forclaz.
Même si c’est important de penser à l’objectif final, je me concentre sur chaque difficulté à venir, chacune leur tour.
Un coureur vient discuter avec moi, on échange un peu jusqu’à Verthier c’est sympa.
C’est parti pour une longue montée, à l’ombre dans la forêt, c’est cool.
Je pars dans un bon rythme, je suis à mon niveau, mais je sens que je ne suis pas à ma place habituelle, en avance c’est sûr, moins de coureurs à l’agonie, ça marche bien, et je suis à mon aise.
Je veux manger un peu pendant les petits faux plats, histoire de préparer la suite, mais déjà le sommet…
Pas mal de monde encore ici, Valy est dans la descente sur Montmin. J’ai un peu de mal à relancer, j’ai soudain mal au dos. Valy me donne un médoc et je repars revigoré de leur présence.
Pas pour longtemps, impossible de courir, trop mal au dos… Allez Danyel, ça va passer, avances !
Pas pris le temps de manger pendant la montée de Verthier, je prends une compote, le médoc fait peu à peu son effet, je m’arrête pour pisser.
Je sens alors comme une libération, j’avais déjà eu envie deux ou trois heures plus tôt, et je ne m’étais pas arrêté… Mal m’en a pris, car je me demande alors si mon mal de dos ne provient pas plutôt d’un mal de reins...
J’ai encore un peu mal au moment de rattaquer la montée sur le Chalet de l’Aulp, mais petit à petit, ça va mieux et je peux enfin marcher normalement sans douleur. Heureusement car le profil s’accentue et plus d’ombre pour se protéger du soleil.
Encore un moment difficile à gérer, mais c’est rassurant de trouver de quoi ça venait...
Je me serais mal vu terminer la course avec un mal de dos. Surtout dans les deux grandes descentes qu’il me restait…
Petit coucou à Maureen, qui me double, elle vient de partir de Doussard, elle avance bien mieux que moi, qui ai près de soixante kilomètres dans les jambes !
Je discute avec un gars qui a vu mon petit ruban CCC, on parle un peu des courses du Mont Blanc le reste de la montée au Chalet de l’Aulp, ça fait du bien !
Content d’être arrivé là, je me rappelle de mon abandon ici même… ça a bien changé depuis…
Après cette montée, traversée de la crête de la montagne jusqu’à Lathuile.
Tout se passe bien, je me sens mieux et j’avance comme il faut. La descente aussi sur Doussard se passe bien, il fait maintenant chaud, je me trempe la tête un peu dans la rivière, la fraîcheur me fait du bien.
J’arrive rapidement à Lathuile, Valy est là avec Flavie et Lucas, il me ravitaille un peu, de la pastèque bien fraîche, trop du bien ! Je dois boire encore plus...
Je repars avec le plein d’eau, en eau pétillante dans ma poche, je cours jusqu’à Doussard.
Que cette portion est longue, du plat, que du plat, tout en bitume, je cours tout le long, à mon rythme, je double aussi quelques coureurs préférant marcher.
Petit détour dans un champ pour arriver à la salle des fêtes de Doussard, lieu du ravito. Beaucoup de monde en attente, encore pour les relais à deux et à quatre…
Je regarde ma montre, il est 12h30, presque 7h30 de course, je suis bien. Je ne me rends pas du tout compte de ma position par rapport à l’an dernier. Bien qu’ayant eu un moment difficile, j’ai en fait 20 minutes d’avance...
Qu’importe mon chrono, la forme est là, c’est la mi-course, c’est bon de se dire que l’on va maintenant faire la seconde partie, la plus belle en plus ! Je me sens bien et je n'ai qu’une seule envie, avancer !
Je ne m’attarde pas trop au ravito, je mange des petits trucs, encore un peu de soupe, je croise les collègues de l’Avoc qui en ont fini pour aujourd’hui, ils finiront leur course demain…
Quelques encouragements et c’est reparti. Valy n’est pas là, elle va directement à La Forclaz.
Je marche sous les arbres à l’ombre avant de recourir de nouveau. Je suis bien et je me concentre sur la difficulté suivante, la montée de La Forclaz.
Même si c’est important de penser à l’objectif final, je me concentre sur chaque difficulté à venir, chacune leur tour.
Un coureur vient discuter avec moi, on échange un peu jusqu’à Verthier c’est sympa.
C’est parti pour une longue montée, à l’ombre dans la forêt, c’est cool.
Je pars dans un bon rythme, je suis à mon niveau, mais je sens que je ne suis pas à ma place habituelle, en avance c’est sûr, moins de coureurs à l’agonie, ça marche bien, et je suis à mon aise.
Je veux manger un peu pendant les petits faux plats, histoire de préparer la suite, mais déjà le sommet…
Pas pour longtemps, impossible de courir, trop mal au dos… Allez Danyel, ça va passer, avances !
Pas pris le temps de manger pendant la montée de Verthier, je prends une compote, le médoc fait peu à peu son effet, je m’arrête pour pisser.
Je sens alors comme une libération, j’avais déjà eu envie deux ou trois heures plus tôt, et je ne m’étais pas arrêté… Mal m’en a pris, car je me demande alors si mon mal de dos ne provient pas plutôt d’un mal de reins...
J’ai encore un peu mal au moment de rattaquer la montée sur le Chalet de l’Aulp, mais petit à petit, ça va mieux et je peux enfin marcher normalement sans douleur. Heureusement car le profil s’accentue et plus d’ombre pour se protéger du soleil.
Encore un moment difficile à gérer, mais c’est rassurant de trouver de quoi ça venait...
Je me serais mal vu terminer la course avec un mal de dos. Surtout dans les deux grandes descentes qu’il me restait…
Petit coucou à Maureen, qui me double, elle vient de partir de Doussard, elle avance bien mieux que moi, qui ai près de soixante kilomètres dans les jambes !
Je discute avec un gars qui a vu mon petit ruban CCC, on parle un peu des courses du Mont Blanc le reste de la montée au Chalet de l’Aulp, ça fait du bien !
Content d’être arrivé là, je me rappelle de mon abandon ici même… ça a bien changé depuis…
Un coup d’oeil à ma montre, il est bientôt 15 heures, 10 heures de course environ et au final, une demi-heure d’avance par rapport à l’an passé… Je suis dans les 900 premiers.
Je ne m’arrête pas, petite descente en sous-bois, traversée des torrents, avec le dernier encore bien enneigé et une troupe de bouquetins au-dessus de nos têtes, juste magnifique !
Et voilà la difficulté suivante qui se présente, la montée à Lancrenaz, le pas l”Aulp.
J’aime cette montée, elle pique mais c’est tellement beau…
Traversée des alpages, bien verts, au milieu des chèvres, puis dernière montée bien raide, on voit le lac, la Tournette se dégage de ses nuages, très très beau.
Les coureurs qui ne connaissent pas n’en reviennent pas, tellement de beauté autour de nous !
Je suis content de ma montée, les jambes sont là, je double à mon rythme pas mal de coureurs (plus de cinquante) pour arriver au sommet et basculer sur l’autre côté en direction du col des Frêtes.
J’ai la motivation, car je sais qu’en bas c’est Menthon et plus que 16 km !!!
Contrôle au sommet, quelqu’un me salue, tiens c’est Bertrand, mon collègue de l’Avoc, pas à sa place ici, il est bien meilleur coureur que moi. Il a mal aux genoux, et n’a pas le moral.
Je le réconforte, et le booste un peu, je lui dis de prendre un médoc, si ça peut l’aider…
On discute un peu pendant la descente, il trouve que je suis bien, C’est vrai qu’autour de nous c’est un peu l'hécatombe, les difficultés passées se paient petit à petit.
On discute alors de mes deux autres collègues de club de ce matin.
Un coureur derrière nous interpelle soudainement, c’est un autre coureur de l’avoc, tiens, je le connais pas…
Mais si c’est Frédéric ! Celui même de ce matin mais sans lunettes !!! pas reconnu, désolé…
Son collègue de course est moins bien et derrière nous.
On attaque la descente tous les trois, Fred part devant, Bertrand reste derrière et je descends à mon rythme.
Suis content, j’ai vraiment les jambes pour cette descente difficile, j’arrive à me lâcher et ainsi à me préserver musculairement. Elle est tout de même longue mais les coureurs que je double me montrent que je suis encore en bonne forme.
Je vois une femme avec un dossard jaune dans le dos, le premier de la sorte que je vois, je ralentis, je vois la nationalité “UKR”, ciel une Ukrainienne du championnat du monde. Je l’encourage en la dépassant.
Bertrand aussi va beaucoup mieux d’ailleurs, il me double comme une balle ! Plus mal aux genoux on dirait !
Tant mieux pour lui, je pense que de se voir au sommet l’a un peu motivé, c’est cool de s’entraider comme ça entre coureurs. Quel bel esprit le trail !
Arrivé au Villard Dessus, nouveau point d’eau, il fait super chaud, je bois de l’eau fraîche ça fait du bien de boire au verre !
Je repars assez rapidement après le contrôle, 16h45, 65ème km et 11h45 de course (1 heure de mieux que l’an passé et encore 13 places gagnées dans la descente…)
Arrivé vers Bluffy, bifurcation sur la gauche, deux belles côtes nous attendent !
Je tombe sur un coureur chaussé de Scott, c’est assez rare, je discute un peu avec lui, sympa, on arrive à se faire les deux côtes rapidement sans trop y penser…
Petite descente avant d’arriver au goudron de Menthon, voilà Nathalie qui m’attend !!!
Trop sympa de sa part, d’être venue m’encourager.
On s'entraîne souvent ensemble, et nous avons reconnu la Marathon Race il y a quelques semaines, course qu’elle fera le lendemain.
Valy est là aussi avec Flavie et Lucas, on discute un peu, une photo c’est cool !
Je sais qu’il me reste 17 kilomètres et une grosse difficulté, mais je suis tellement bien et motivé.
Je me fiche du chrono, aucune notion de mon temps, vraiment au top ! Oublié les petits tracas de début de course, je me fais vraiment plaisir !
Je pars donc vers le ravito en courant, je prendrais alors mon temps pour me reposer et me restaurer.
Je rattrape de nouveau Frédéric qui se restaure et qui a remis ses lunettes !
Je mange de la soupe de pâtes, mais pas trop envie de me reposer au ravito finalement, j’ai envie de terminer !
Je sors du ravito, 12h35 de course, plus d’une heure d’avance par rapport à l’an passé, encore plus de 20 places de gagnées !
On repars avec Fred presque ensemble, on discute un peu puis il part devant.
Je monterais à mon rythme, beaucoup moins de coureurs à ce niveau-là, je ne m’en soucie pas et j’avance.
Je ne m’arrête pas, petite descente en sous-bois, traversée des torrents, avec le dernier encore bien enneigé et une troupe de bouquetins au-dessus de nos têtes, juste magnifique !
Et voilà la difficulté suivante qui se présente, la montée à Lancrenaz, le pas l”Aulp.
J’aime cette montée, elle pique mais c’est tellement beau…
Traversée des alpages, bien verts, au milieu des chèvres, puis dernière montée bien raide, on voit le lac, la Tournette se dégage de ses nuages, très très beau.
Les coureurs qui ne connaissent pas n’en reviennent pas, tellement de beauté autour de nous !
Je suis content de ma montée, les jambes sont là, je double à mon rythme pas mal de coureurs (plus de cinquante) pour arriver au sommet et basculer sur l’autre côté en direction du col des Frêtes.
J’ai la motivation, car je sais qu’en bas c’est Menthon et plus que 16 km !!!
Contrôle au sommet, quelqu’un me salue, tiens c’est Bertrand, mon collègue de l’Avoc, pas à sa place ici, il est bien meilleur coureur que moi. Il a mal aux genoux, et n’a pas le moral.
Je le réconforte, et le booste un peu, je lui dis de prendre un médoc, si ça peut l’aider…
On discute un peu pendant la descente, il trouve que je suis bien, C’est vrai qu’autour de nous c’est un peu l'hécatombe, les difficultés passées se paient petit à petit.
On discute alors de mes deux autres collègues de club de ce matin.
Un coureur derrière nous interpelle soudainement, c’est un autre coureur de l’avoc, tiens, je le connais pas…
Mais si c’est Frédéric ! Celui même de ce matin mais sans lunettes !!! pas reconnu, désolé…
Son collègue de course est moins bien et derrière nous.
On attaque la descente tous les trois, Fred part devant, Bertrand reste derrière et je descends à mon rythme.
Suis content, j’ai vraiment les jambes pour cette descente difficile, j’arrive à me lâcher et ainsi à me préserver musculairement. Elle est tout de même longue mais les coureurs que je double me montrent que je suis encore en bonne forme.
Je vois une femme avec un dossard jaune dans le dos, le premier de la sorte que je vois, je ralentis, je vois la nationalité “UKR”, ciel une Ukrainienne du championnat du monde. Je l’encourage en la dépassant.
Bertrand aussi va beaucoup mieux d’ailleurs, il me double comme une balle ! Plus mal aux genoux on dirait !
Tant mieux pour lui, je pense que de se voir au sommet l’a un peu motivé, c’est cool de s’entraider comme ça entre coureurs. Quel bel esprit le trail !
Arrivé au Villard Dessus, nouveau point d’eau, il fait super chaud, je bois de l’eau fraîche ça fait du bien de boire au verre !
Je repars assez rapidement après le contrôle, 16h45, 65ème km et 11h45 de course (1 heure de mieux que l’an passé et encore 13 places gagnées dans la descente…)
Arrivé vers Bluffy, bifurcation sur la gauche, deux belles côtes nous attendent !
Je tombe sur un coureur chaussé de Scott, c’est assez rare, je discute un peu avec lui, sympa, on arrive à se faire les deux côtes rapidement sans trop y penser…
Petite descente avant d’arriver au goudron de Menthon, voilà Nathalie qui m’attend !!!
Trop sympa de sa part, d’être venue m’encourager.
On s'entraîne souvent ensemble, et nous avons reconnu la Marathon Race il y a quelques semaines, course qu’elle fera le lendemain.
Valy est là aussi avec Flavie et Lucas, on discute un peu, une photo c’est cool !
Je sais qu’il me reste 17 kilomètres et une grosse difficulté, mais je suis tellement bien et motivé.
Je me fiche du chrono, aucune notion de mon temps, vraiment au top ! Oublié les petits tracas de début de course, je me fais vraiment plaisir !
Je pars donc vers le ravito en courant, je prendrais alors mon temps pour me reposer et me restaurer.
Je rattrape de nouveau Frédéric qui se restaure et qui a remis ses lunettes !
Je mange de la soupe de pâtes, mais pas trop envie de me reposer au ravito finalement, j’ai envie de terminer !
Je sors du ravito, 12h35 de course, plus d’une heure d’avance par rapport à l’an passé, encore plus de 20 places de gagnées !
On repars avec Fred presque ensemble, on discute un peu puis il part devant.
Je monterais à mon rythme, beaucoup moins de coureurs à ce niveau-là, je ne m’en soucie pas et j’avance.
J’en entends deux discuter des horaires et de leur chrono “ce serait bien de faire moins de 16 heures…”
La montée va être difficile, je ne sais pas si j’ai encore des jambes… moi qui ai fait l’an dernier 17h30, ça me paraît surréaliste de faire moins de 16 h !
Je ne me focalise pas du tout sur le temps, ma montre est en batterie faible, je ne peux même pas regarder l’heure… Bref, allez, on y va !
Elle est bien raide cette montée du Veyrier, je la connais bien, et je l’affronte comme il faut, en l’attaquant à chaque pas, les jambes sont encore bien là, ça paie les heures d’entraînement, un vrai bonheur !
Je double au fil de la montée, quelques coureurs, surtout dans la montée sèche aux trois quarts de cette difficulté.
Je prends vraiment un réel plaisir à faire cette montée, même avec plus de 70 km dans les jambes, l’arrivée de l’autre côté a quelque chose de motivant.
Pas mécontent d'être enfin au sommet tout de même !
Ce n’est pas fini pour autant mais le plus gros morceau est passé, maintenant il faut géré, la dernière côte pour le Mont Baron, le casse-pattes de la crête puis la descente, et sans se faire mal…
Descente sur les contrebandiers, bien à l’ombre, et dernière belle surprise de la journée, Valy Flavie et Lucas sont tout aussi surpris que moi. Ils ne pensaient me voir de sitôt.
Ils finiront la montée sur le bitume avec moi, trop cool de partager ce moment de la course tous ensemble.
Bruno et Ana sont à une heure derrière à environ.
Allez, un petit dernier effort, avant de revoir le lac !
Je rattrape tout un groupe, ils sont restés ensemble, ils en peuvent plus… ça se bouscule un peu pour arriver au sommet…
Moi ça va, j’ai encore plein d’énergie pour faire cette crête casse pattes et avant d’attaquer la descente !
Le soleil est encore haut, moi qui m’étais imaginé et préparé de faire la descente de nuit… Je n’en reviens pas !
La montée va être difficile, je ne sais pas si j’ai encore des jambes… moi qui ai fait l’an dernier 17h30, ça me paraît surréaliste de faire moins de 16 h !
Je ne me focalise pas du tout sur le temps, ma montre est en batterie faible, je ne peux même pas regarder l’heure… Bref, allez, on y va !
Elle est bien raide cette montée du Veyrier, je la connais bien, et je l’affronte comme il faut, en l’attaquant à chaque pas, les jambes sont encore bien là, ça paie les heures d’entraînement, un vrai bonheur !
Je double au fil de la montée, quelques coureurs, surtout dans la montée sèche aux trois quarts de cette difficulté.
Je prends vraiment un réel plaisir à faire cette montée, même avec plus de 70 km dans les jambes, l’arrivée de l’autre côté a quelque chose de motivant.
Pas mécontent d'être enfin au sommet tout de même !
Ce n’est pas fini pour autant mais le plus gros morceau est passé, maintenant il faut géré, la dernière côte pour le Mont Baron, le casse-pattes de la crête puis la descente, et sans se faire mal…
Descente sur les contrebandiers, bien à l’ombre, et dernière belle surprise de la journée, Valy Flavie et Lucas sont tout aussi surpris que moi. Ils ne pensaient me voir de sitôt.
Ils finiront la montée sur le bitume avec moi, trop cool de partager ce moment de la course tous ensemble.
Bruno et Ana sont à une heure derrière à environ.
Allez, un petit dernier effort, avant de revoir le lac !
Je rattrape tout un groupe, ils sont restés ensemble, ils en peuvent plus… ça se bouscule un peu pour arriver au sommet…
Moi ça va, j’ai encore plein d’énergie pour faire cette crête casse pattes et avant d’attaquer la descente !
Le soleil est encore haut, moi qui m’étais imaginé et préparé de faire la descente de nuit… Je n’en reviens pas !
Dernier contrôle, il est 20 heures, 15 heures de course et plus de 70 coureurs dépassés dans cette montée !
Je double le groupe et c’est parti pour cette crête !
La première partie de la descente se présente, elle est très raide, je décide d’y aller tranquille, je marche même pratiquement tout le long jusqu’à Pré Vernet. Cette partie est au Nord et à l’ombre et donc très humide avec la rosée de la nuit tombante...
Les pierres et les racines sont rendues alors très glissantes, je ne prends aucun risque.
Cela ne m'empêche pas de glisser par deux fois sur les fesses dont une dernière fois en me faisant mal au bras gauche. C’est à froid que je m’en rend compte…
À y est, je suis à Pré Vernet !
L’autoroute pour moi maintenant, mon terrain d'entraînement, je le connais par coeur, et je sais que je peux avancer ici.
Les jambes sont encore bien présentes alors allez tout shuss vers l’arrivée. J’en salive d’avance !
Encore quelques coureurs dépassés, dont un Coréen du championnat du Monde, certains blessés, d’autres des crampes ou encore la fatigue après plus de quinze heures passées sur les chemins et 85 kilomètres tout de même !
On entend le speaker du village et je me vois déjà passer cette ligne d’arrivée !
On traverse la route, derniers encouragements des bénévoles et on longe le lac, je suis au taquet, je ne fais que doubler des coureurs c’est super d’avoir encore autant la pêche !
C’est quand même long, tout ce bitume, encore un kilomètre, mais je tiens bon, plein d’encouragements, c’est vraiment génial !
J'arbore un grand sourire car je suis trop content ! En plus je pense avoir amélioré mon temps de l’an passé.
Valy fait quelques dizaines de mètres avec moi, mais je ne ralentis pas, j’ai envie de finir à fond ! Quelques bénévoles du club, c’est cool !
Et voilà je termine sur le tapis rouge, super !
Que ce moment est bon ! Passé cette ligne d’arrivée après ce tour du lac, c’est vraiment génial !
Je vais m'asseoir au bord de l’eau, je quitte mes chaussures et chaussettes et je me trempe dans l’eau jusqu’aux mollets, ça fait du bien.
J’apprécie seul ces moments après l’arrivée, en refaisant ma course.
J’entends quelques coureurs discuter de leur temps, moins de 16 heures, moi aussi donc… je n’y crois pas !
Plus d’une heure trente d’avance que l’an dernier. Le speaker annonce la huit centième arrivée, sur deux mille au départ, trop bien ! J’en espérais pas tant, j’en avais seulement rêvé.
Je récupère mon sweat “finisher” et retrouve la famille ! Ils me félicitent, trop bien de partager ces si bons moments.
Je me bois une bière en attendant Ana arrivé, on l’encourage pour les derniers mètres et nous rentrons.
La nuit commence à tomber, je pense à Bruno encore sur les sentiers mais le froid me gagne et je suis un peu naze ! Il finira avec 2 heures de retard sur moi.
Content, même super-content de ma course !
Météo idéale, sans trop de chaleur, deux petits ennuis mais ma course était vraiment géniale.
J’avais les jambes, merci aux coaches de l’Avoc et à tous ceux avec qui je partage de bons moments lors des entraînements.
Les encouragements et mon assistance m’ont vraiment aidé, un grand merci à Valy, qui a fait plus de 150 km pour me suivre !
Merci aussi à tous les bénévoles présents tout au long du parcours, avec tous un petit mot gentil pour nous faire avancer.
Merci aussi à l’organisation pour cette belle course, certes très médiatique mais une des plus belle assurément !
La première partie de la descente se présente, elle est très raide, je décide d’y aller tranquille, je marche même pratiquement tout le long jusqu’à Pré Vernet. Cette partie est au Nord et à l’ombre et donc très humide avec la rosée de la nuit tombante...
Les pierres et les racines sont rendues alors très glissantes, je ne prends aucun risque.
Cela ne m'empêche pas de glisser par deux fois sur les fesses dont une dernière fois en me faisant mal au bras gauche. C’est à froid que je m’en rend compte…
À y est, je suis à Pré Vernet !
L’autoroute pour moi maintenant, mon terrain d'entraînement, je le connais par coeur, et je sais que je peux avancer ici.
Les jambes sont encore bien présentes alors allez tout shuss vers l’arrivée. J’en salive d’avance !
Encore quelques coureurs dépassés, dont un Coréen du championnat du Monde, certains blessés, d’autres des crampes ou encore la fatigue après plus de quinze heures passées sur les chemins et 85 kilomètres tout de même !
On entend le speaker du village et je me vois déjà passer cette ligne d’arrivée !
On traverse la route, derniers encouragements des bénévoles et on longe le lac, je suis au taquet, je ne fais que doubler des coureurs c’est super d’avoir encore autant la pêche !
C’est quand même long, tout ce bitume, encore un kilomètre, mais je tiens bon, plein d’encouragements, c’est vraiment génial !
J'arbore un grand sourire car je suis trop content ! En plus je pense avoir amélioré mon temps de l’an passé.
Valy fait quelques dizaines de mètres avec moi, mais je ne ralentis pas, j’ai envie de finir à fond ! Quelques bénévoles du club, c’est cool !
Et voilà je termine sur le tapis rouge, super !
Que ce moment est bon ! Passé cette ligne d’arrivée après ce tour du lac, c’est vraiment génial !
J’apprécie seul ces moments après l’arrivée, en refaisant ma course.
J’entends quelques coureurs discuter de leur temps, moins de 16 heures, moi aussi donc… je n’y crois pas !
Plus d’une heure trente d’avance que l’an dernier. Le speaker annonce la huit centième arrivée, sur deux mille au départ, trop bien ! J’en espérais pas tant, j’en avais seulement rêvé.
Je me bois une bière en attendant Ana arrivé, on l’encourage pour les derniers mètres et nous rentrons.
La nuit commence à tomber, je pense à Bruno encore sur les sentiers mais le froid me gagne et je suis un peu naze ! Il finira avec 2 heures de retard sur moi.
Content, même super-content de ma course !
Météo idéale, sans trop de chaleur, deux petits ennuis mais ma course était vraiment géniale.
J’avais les jambes, merci aux coaches de l’Avoc et à tous ceux avec qui je partage de bons moments lors des entraînements.
Les encouragements et mon assistance m’ont vraiment aidé, un grand merci à Valy, qui a fait plus de 150 km pour me suivre !
Merci aussi à tous les bénévoles présents tout au long du parcours, avec tous un petit mot gentil pour nous faire avancer.
Merci aussi à l’organisation pour cette belle course, certes très médiatique mais une des plus belle assurément !