dimanche 6 avril 2014

Trail des Glaisins 2014

Samedi 05 avril 2014

Temps couvert mais stable
Sol sec, quelques névés de neige sur le sommet.

29 kms - 1 550 m D+
Chrono : 4h04
Classements :
Scratch : 254/440
Vétérans 2 : 25/61

Mon parcours : http://connect.garmin.com/activity/473786928

Merci à Laurent Doussot et Photogone pour les photos !

Compte-rendu de course :

2ème course de la saison, 3 semaines après le Ventoux, je me présente en ayant bien récupéré. La poursuite de ma préparation se passe bien.

Petite inquiétude juste une semaine avant les Glaisins, j’ai fait trois sorties en trois jours ou j’y ai laissé quelques plumes je pense !

En effet, le samedi, rando course d’une heure et demi avec Nathalie, ça a été, car j’avais la super forme, mais j’ai enchaîné le lendemain avec Bruno qui avait soif de courir, deux heures vingt à un rythme beaucoup plus soutenu, très sympa mais j’y ai laissé des forces et un petit mal de cheville gauche… Le lundi je faisais l'entraînement du club avec des côtes… Mercredi, je pensais faire tranquille avec Nathalie qui voulait voir un peu le parcours des Glaisins, mais pareil, une heure vingt minutes assez rapide… Du coup, le soir, j’étais crevé, mal aux gambettes et mal à la cheville…

Je me présentais donc à ce trail sans trop savoir si ça allait le faire, je verrais bien…

Je strappais ma cheville au cas ou, je préparais mon sac de trail avec pratiquement 1 litre et demi d’eau dans la poche, une gourde d’Ergysport, je prenais aussi trois berlingots à vis de lait concentré et un petit, une compote et une barre de céréales. Je choisis de partir en tee-shirt et manchons avec mon coupe-vent dans le sac. La température était bonne, le ciel couvert.



On pariais avec Nathalie le champagne que respectivement on devait faire moins de 4h15 et 4h30 ! On s’encourage et c’est parti !

On se place dans le milieu de peloton, ça part calmement, je décide alors de doubler des coureurs. ma cheville tient bien, quelques douleurs pendant 30 minutes à froid et après plus rien. Les jambes sont là parfait ! ça se bouscule un peu, passages étroits, passerelles, puis descente direction du Fier. Les bouts de descentes et de montées se font à l’arrêt, quelques bouchons mais rien à voir si le terrain avait été boueux !

Premier contrôle au pont de Dingy, plein d’encouragements c’ést super ! Je maintiens mon rang, même si je sens que je tire un peu sur la machine, je me sens bien.




Pas de bâtons cette année, mais la première montée se fait à un bon rythme et je double même des coureurs ayant des bâtons. J’essaie de bien boire et de bien manger, arrive le ravitaillement, je suis bien, je ne m’arrête pas !

J’ai remarqué que quand je sens un manque de sucre ou de boisson, si j’y remède assez rapidement cela se passe bien.

Avant d’attaquer la grosse montée j’enlève mes manchons de bras, histoire de me mettre bien à l’aise. La montée passe super bien, même si ça commence à être super raide. Arrivé au sommet, quelques névés, un peu de boue et une belle glissade dans un dévers. Arrive le sommet tout bien, je connais le parcours je sais que je peux faire la dernière cote entre le col du Barman et le Lachat à un bon rythme. Ensuite c’est plat et après ça descend.

Un gars me dépasse en soufflant très fort, je le laisse passer, le laisse filer loin devant. Arrive la descente, il est en point de mire, je l’accroche et je le lâche pas. Derrière moi un coureur fait de même, et nous nous retrouvons tous les trois dans cette longue descente. Super sympa, sans lui mettre la pression, je le suis de près, j'aurai presque pu le doubler mais je n'aurai pas fais beaucoup mieux. On se retrouve de front quand la descente se termine, on se parle un peu.

Second ravitaillement, je prends deux bouts de bananes et je bois deux petits verres de coka et je file !

Digestion dans la descente, toujours délicate… Arrive quelques kilomètres de goudron, pour rejoindre le Mont Veyrier, ça va bien. S’en suit une succession de montées, plats et descentes, je perds un peu de places, mais ça va, rien d'alarmant.




Une montée un peu plus difficile, je préfère car elle est plus longue, je peux prendre mon rythme. La jonction des deux parcours arrive au départ d’une belle côte dans le Mont Veyrier. Passage un peu difficile car les coureurs du petit parcours sont très frais donc avancent mieux que nous ! Pas grave, certains me doublent mais je tiens car la montée est longue et régulière et me va bien. Dernier ravito au sommet de Pré Vernet je pense…

S’en suit la descente du Veyrier, une bonne descente ou je cours bien, je suis avec Maureen de l’Avoc qui réalise son premier trail, qui a un bon rythme, je la suis, me sens pas de la doubler. On double quelques concurrents, ça se passe super bien, pas de douleurs, ni de bobos. je gère mon eau, il m’en reste suffisamment pour terminer ainsi.

Nous voici en bas du Veyrier, je sais qu’il me reste un petit morceau à avaler, tout le retour sur les Glaisins… je ne l’aime pas !

Faux plat montant bien casse pattes après cette longue descente. Je laisse filer Maureen, qui a plus de jambes que moi, mais je la rattrape finalement rapidement, car je me sens assez bien.

C’est avec elle que je finirai la course, en l’encourageant, sentant que c’est un peu dure pour elle. Ne connaissant pas le parcours, c’est vrai que c’est pas évident à gérer.

Pas de labyrinthe dans la forêt cette année, l’arrivée se fait plus cool, toute l’équipe de l’Avoc est là, c’est super sympa tous ces encouragements.

Je regarde ma montre 4h05, wouahou ! Plus de 35 mns de mieux que les deux dernières éditions ! Ce sera donc champagne !

Double champagne même car Nathalie fait également moins de 4h30 ! Bravo à elle !

Je suis super content de ma course, j’ai très bien couru, j’ai encore une fois bien géré mon alimentation et ma boisson. Content aussi de mes chaussures, à aucun moment j’y ai pensé ! Sans bâtons, ça passe bien, j’ai bien ajusté mon sac tout au long de la course afin qu’il soit bien ajusté et qu’il ne se balade pas trop. J’ai ramené ma compote et deux berlingots à vis et un autre… Trop pris...