Samedi 17 juin 2011
Météo exécrable
28 kms
28 kms
332/479 au scratch ; 596 inscrits ; 78eme V1/115 classés
04:03:26 pour 28 kms et 1600m +
01:25:23 au ravitaillement
03:07:40 à la maison forestière
03:45:05 à la Motte
01:25:23 au ravitaillement
03:07:40 à la maison forestière
03:45:05 à la Motte
Troisième trail de la saison, vais-je enfin pouvoir en finir un…
Suite à mon entorse aux trail des Glaisins et à mon abandon à la Maxi Race du lac d’Annecy, j’ai poursuivi mon entrainement pour faire ce trail de Faverges. Je ne suis pas à 100% mais je me sens tout de même mieux.
Un seul but aujourd’hui, finir ! Gérer la montée et en garder pour la descente, et être très concentré pour la descente.
Fini les semaines de beau temps, en ce moment beaucoup de pluie, et il a plu déjà une bonne partie de la nuit, je me lève de bonne heure, je me prépare, no stress…
J’arrive sur place assez tôt pour voir le départ du Mara-trail et voir des potes de l’Avoc partir. Il pleut des cordes, je choisi de prendre le départ en tee-shirt, avec une veste dans le sac à dos. Je discute avec Julia et Michel de l’Avoc. Je ne vois pas Craig, il est surement devant comme Denis Z et Bertrand. Je pars dans la fin du peloton, ne pas oublier, Finir…
Je pars donc vraiment tranquille, 2 kms de goudron environ et on attaque la montée, en file indienne. Ça discute, c’est sympa, surtout des conditions météo du jour. Quel temps exécrable… la pluie ne s’arrête pas, le sol est glissant, et beaucoup appréhendent la descente glissante que nous aurons en deuxième partie de course. Je ne m’inquiète pas trop, je gère en temps voulu et la pluie ça ne me fait rien, je me demande si je ne préfère pas ça à une forte chaleur !
Ça fait un peu de bouchons, normal quand on part plutôt vers la fin. J’en profite pour m’hydrater régulièrement car je transpire tout de même un peu. Je dépasse quelques coureurs, je fais attention à ne pas me mettre dans le rouge, généralement c’est pas très bon signe pour moi, ils partent peut-être plus prudemment que moi, mais je me sens vraiment bien. Petite descente dans la glaise, un gars arrêté sur le bas côté, mince c’est Craig. Il s’étire la jambe, il a des douleurs dans la jambe, c’est pas son jour, il préfère arrêter et me souhaite bonne chance.
Je rencontre Véro, une copine d’Ana, on discute, vraiment sympa comme ambiance…
Juste avant le premier ravitaillement on se fait une super montée, bien raide, pareil, sans être dans le rouge, je monte d’un bon rythme par petits pas, en dépassant quelques coureurs.
Au ravito, il y a pas mal de courageux qui sont venus nous encourager, malgré ce temps, je rencontre Denis, un pote d’école, on repart ensemble, tranquille en marchant et en discutant. On se sépare 10mns plus tard et j’accélère un peu le pas, je sais qu’il y a encore une belle montée, mais tout va bien. Quelques coureurs nous doublent, beaucoup qui font la grande boucle, pas le même rythme… Pas le même temps non plus en s’approchant du sommet, il y a du vent, j’ai un peu froid. Je choisis de rester en tee-shirt, préférant garder ma veste pour la descente. Il pleut encore plus ici, l’eau dévale la pente, j’évite les plus grosses flaques mais j’essaie de rester dans un bon rythme sans trop faire d’écarts dans mes foulées. Je commence à penser à la descente qui se profile bientôt…
Ca y est la montée se termine, je suis super content d’être arrivé jusque là, je suis dans un bon état physique et mental sur tout, je me sens euphorique ! Mais la course, elle, ne s’arrête pas là, il faut rester concentré pour la descente.
J’enchaine tout de suite, des lacets dans les pierriers, descente dans un sentier transformé en torrent de boue, pas très long, 500-800m, j’en ressors les pieds gelés mais excellent ! Je poursuis la descente, différentes parties s’enchainent, on n’a pas le temps de s’ennuyer, quelques dépassements un peu chauds, ça passe. Descente dans la boue et les feuilles, attention aux racines, ça passe bien, je me régale, c’est technique, je me laisse glisser suivant les traces des coureurs passés auparavant.
Un attroupement de coureurs, mince une entorse… ça me rappelle à quelques souvenirs… je m’arrête, c’est bon des coureurs gèrent, plus loin je croise les secours, bravo à eux, avec leur matériel et dans la boue, pas facile…
Dans les parties plates, je pense à manger une barre et à boire. On fini par rejoindre le chemin de l’aller, grand chemin forestier et une partie goudronnée, je ne sais pas trop le nombre de kilomètres qui me reste à faire, j’ai encore du jus, j’hésite quand même à accélérer un peu. J’y vais modérément, mais j’enchaine bien, ça roule tout seul, trop bien comme sensations !
Je double des concurrents, ça fait toujours plaisir, et on repart dans une petite montée étroite et nouvelle descente dans le sentier de l’aller. Tous les concurrents sont déjà passés au moins une fois ici, le terrain s’en ressent mais ça passe bien, encore une chute, quelques personnes s’occupent d’un coureur qui a fait une lourde chute, c’est bon les secours sont prévenus.
On descend, on descend, ça sent la fin, j’entends des voitures ça y est, Valérie m’attend, une petite photo, des encouragements, et du bitume pour 2 kilomètres. J’y crains un peu mais j’y vais, ça avance, super, quelques coureurs en point de mire, difficile de doser pour accélérer mais c’est bon, je fonce jusqu’au bout.
Yes ! Premier trail terminé ! Super content, Ana est là, la pluie s’est arrêtée, on se félicite entre coureurs. Je mange un peu, je récupères et je file à ma voiture, trempé que je suis, je préfère me changer et rester au chaud.
Suite à mon entorse aux trail des Glaisins et à mon abandon à la Maxi Race du lac d’Annecy, j’ai poursuivi mon entrainement pour faire ce trail de Faverges. Je ne suis pas à 100% mais je me sens tout de même mieux.
Un seul but aujourd’hui, finir ! Gérer la montée et en garder pour la descente, et être très concentré pour la descente.
Fini les semaines de beau temps, en ce moment beaucoup de pluie, et il a plu déjà une bonne partie de la nuit, je me lève de bonne heure, je me prépare, no stress…
J’arrive sur place assez tôt pour voir le départ du Mara-trail et voir des potes de l’Avoc partir. Il pleut des cordes, je choisi de prendre le départ en tee-shirt, avec une veste dans le sac à dos. Je discute avec Julia et Michel de l’Avoc. Je ne vois pas Craig, il est surement devant comme Denis Z et Bertrand. Je pars dans la fin du peloton, ne pas oublier, Finir…
Je pars donc vraiment tranquille, 2 kms de goudron environ et on attaque la montée, en file indienne. Ça discute, c’est sympa, surtout des conditions météo du jour. Quel temps exécrable… la pluie ne s’arrête pas, le sol est glissant, et beaucoup appréhendent la descente glissante que nous aurons en deuxième partie de course. Je ne m’inquiète pas trop, je gère en temps voulu et la pluie ça ne me fait rien, je me demande si je ne préfère pas ça à une forte chaleur !
Ça fait un peu de bouchons, normal quand on part plutôt vers la fin. J’en profite pour m’hydrater régulièrement car je transpire tout de même un peu. Je dépasse quelques coureurs, je fais attention à ne pas me mettre dans le rouge, généralement c’est pas très bon signe pour moi, ils partent peut-être plus prudemment que moi, mais je me sens vraiment bien. Petite descente dans la glaise, un gars arrêté sur le bas côté, mince c’est Craig. Il s’étire la jambe, il a des douleurs dans la jambe, c’est pas son jour, il préfère arrêter et me souhaite bonne chance.
Je rencontre Véro, une copine d’Ana, on discute, vraiment sympa comme ambiance…
Juste avant le premier ravitaillement on se fait une super montée, bien raide, pareil, sans être dans le rouge, je monte d’un bon rythme par petits pas, en dépassant quelques coureurs.
Au ravito, il y a pas mal de courageux qui sont venus nous encourager, malgré ce temps, je rencontre Denis, un pote d’école, on repart ensemble, tranquille en marchant et en discutant. On se sépare 10mns plus tard et j’accélère un peu le pas, je sais qu’il y a encore une belle montée, mais tout va bien. Quelques coureurs nous doublent, beaucoup qui font la grande boucle, pas le même rythme… Pas le même temps non plus en s’approchant du sommet, il y a du vent, j’ai un peu froid. Je choisis de rester en tee-shirt, préférant garder ma veste pour la descente. Il pleut encore plus ici, l’eau dévale la pente, j’évite les plus grosses flaques mais j’essaie de rester dans un bon rythme sans trop faire d’écarts dans mes foulées. Je commence à penser à la descente qui se profile bientôt…
Ca y est la montée se termine, je suis super content d’être arrivé jusque là, je suis dans un bon état physique et mental sur tout, je me sens euphorique ! Mais la course, elle, ne s’arrête pas là, il faut rester concentré pour la descente.
J’enchaine tout de suite, des lacets dans les pierriers, descente dans un sentier transformé en torrent de boue, pas très long, 500-800m, j’en ressors les pieds gelés mais excellent ! Je poursuis la descente, différentes parties s’enchainent, on n’a pas le temps de s’ennuyer, quelques dépassements un peu chauds, ça passe. Descente dans la boue et les feuilles, attention aux racines, ça passe bien, je me régale, c’est technique, je me laisse glisser suivant les traces des coureurs passés auparavant.
Un attroupement de coureurs, mince une entorse… ça me rappelle à quelques souvenirs… je m’arrête, c’est bon des coureurs gèrent, plus loin je croise les secours, bravo à eux, avec leur matériel et dans la boue, pas facile…
Dans les parties plates, je pense à manger une barre et à boire. On fini par rejoindre le chemin de l’aller, grand chemin forestier et une partie goudronnée, je ne sais pas trop le nombre de kilomètres qui me reste à faire, j’ai encore du jus, j’hésite quand même à accélérer un peu. J’y vais modérément, mais j’enchaine bien, ça roule tout seul, trop bien comme sensations !
Je double des concurrents, ça fait toujours plaisir, et on repart dans une petite montée étroite et nouvelle descente dans le sentier de l’aller. Tous les concurrents sont déjà passés au moins une fois ici, le terrain s’en ressent mais ça passe bien, encore une chute, quelques personnes s’occupent d’un coureur qui a fait une lourde chute, c’est bon les secours sont prévenus.
On descend, on descend, ça sent la fin, j’entends des voitures ça y est, Valérie m’attend, une petite photo, des encouragements, et du bitume pour 2 kilomètres. J’y crains un peu mais j’y vais, ça avance, super, quelques coureurs en point de mire, difficile de doser pour accélérer mais c’est bon, je fonce jusqu’au bout.
Yes ! Premier trail terminé ! Super content, Ana est là, la pluie s’est arrêtée, on se félicite entre coureurs. Je mange un peu, je récupères et je file à ma voiture, trempé que je suis, je préfère me changer et rester au chaud.