lundi 31 décembre 2012

Mes Courses 2012

Maxi Race du Lac d'Annecy >>

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Trail des Glaisins >>

Trail des Huiles Belledonne >>




jeudi 20 décembre 2012

Bilan saison 2012

2013 est là ! L'heure est de faire le bilan sur la saison 2012.

Il est temps que la page 2012 se tourne... En effet, j'ai vraiment hâte de remettre les chaussures de Trail pour faire autre chose que de marcher autour du lac !

Cette saison 2012 avait pour objectif l'Ultra Trail du Lac d'Annecy, nommée la Maxi Race.
La préparation pour cette course de fin du mois de mai se fit presque normalement. Je dis presque car, dès le début février, j'eus une grosse douleur au genou gauche, que j'allais traîner toute l'année. Arrêté deux fois quinze jours, je faisais mon premier trail de l'année quelque peu gêné par mon genou mais surtout pas suffisamment entraîné.

Je fis quelques examens qui montra un ménisque fissuré... pas très emballant !
La douleur diminua, je décidais d'attendre pour faire des examens complémentaires, je continua tout de même ma préparation en vue de la maxi race.
Au mois de mars et avril, le trail du Mont des Princes (26 kms) puis celui des Glaisins (29 kms) et celui du Nivolet (51 kms) se déroulèrent dans de bonnes conditions.
Je me sentais bien, et ma préparation semblait adéquate et surtout pas de mal de genou.

A mois de mai, le résultat de ma course de la Maxi Race montra le contraire ! Ma préparation montrait de grosses déficiences en entrainement et en ppg. J'avais manqué ma préparation de l'hiver concernant la ppg et je n'avais pas assez fait de séances de fractionnés, préférant m’entraîner seul que de suivre un plan avec le club...
Cela ne pardonna pas, arrêté au 60 ème kilomètre, je risquais de finir hors délais et de nuit, la Maxi Race avait un gout amère...
Sur le coup je me décidais que ce serai bien la dernière fois que l'on m'y prendrai à faire cet ultra.
C'était sans compter sur l'organisation et son directeur de course Stéphane Agnoli, face à ma sage décision, décida sur le champ de m'inviter pour la course de 2013 !. Cela me remonta le moral, je l'en remercie car cela reste mon objectif pour 2013 !

Après cette déception passagère, je me relançais, mon genou tenait, je poussais mes entraînements pour mon objectif suivant le Beaufortain. Un trail de 103 kms que je devais réussir.

Au mois de juillet, je me sentais prêt, quand une semaine avant, lors d'un petit footing léger sur mon terrain de jeu favori de la montagne de la Mandallaz, je glissais sur une pierre pour tomber à l'horizontale sur une autre pierre de la taille d'un ballon de foot. Je me relevais et finissais mon footing un peu sonné.
J'avais un peu mal mais ça allais...
Deux jours plus tard, un faux mouvement, j'entendis craquer à l'endroit ou j'avais mal, et là je compris que c'était plus grave.

Le bilan, une côte cassée, trois semaines 24/24 sur un fauteuil et cinq semaines de repos.

C'était cuit pour le Beaufortain mais surtout un arrêt prolongé de près de deux mois de course à pied.
La reprise fut laborieuse... le trail des Glières de l'automne compromis, et ma douleur au genou se réveilla au point de m'empêcher de le plier et d'avoir des blocages...
Début novembre, ma décision était prise, IRM et je pris rendez-vous avec le chirurgien, qui m'opéra dès le début décembre pour m'enlever des petits bouts de ménisques détachés.

Voilà, à l'heure ou j'écris ces mots, je recommence petit à petit à faire du sport, oublié mon problème de genou et ma côte cassée. Dès la mi janvier je reprend la PPG avec le club puis les séances de fractionnés et fin janvier mes ballades en montagne !
Les sorties me manquent beaucoup, courir dans la montagne, avec les potes, les trails... Je vais m'y remettre petit à petit et tout mettre en oeuvre pour faire une belle saison. Que cette saison 2012 qui ne restera pas un bon souvenir, me serve pour l'avenir...

jeudi 15 novembre 2012

Alimentation et Trail


Le régime hyperglucidique d'avant course

Les 2-3 jours précédents le trail, vous devrez favoriser la mise en réserve du glycogène en adoptant une alimentation hyperglucidique. Vos repas devront contenir des aliments riches en amidon, d'index glycémique faible ou moyen (pâtes al dente, riz non précuit, semoule, pommes de terre vapeur, blé, maïs...).

Les légumineuses bien que riches en amidon sont à limiter les 2 derniers jours, surtout si vous avez les intestins fragiles, du fait de leur richesse en fibres. Il en est de même pour certains légumes difficiles à digérer tels que les poivrons ou les choux. Par ailleurs, la veille de la course il est préférable de manger des légumes et fruits cuits plutôt que cru, pour éviter les désagréments digestifs. Pour certains coureurs, il peut même être conseillé d'opter pour un régime sans résidu.

Si vos repas doivent être riches en glucides, vous ne devez pas pour autant négliger les apportsde protéines (viandes maigres) et de lipides (poissons gras, huiles végétales).

Lors de la pasta party de la veille, veillez à ne pas exagérer les quantités afin d'éviter les ballonnements et favoriser un bon sommeil.

La dernière collation avant le départ du trail

Suivant l'heure de départ, votre dernier repas sera une collation type petit-déjeuner ou proche d'un repas plus classique.

Il devra être digeste et consommé en quantité raisonnable au moins 2-3 heures avant le départ

Cette collation devra être composée de :
Féculents ou céréales (pain, céréales, riz, gâteau de semoule, pain d'épices...)
Fruits ou légumes cuits très digestes (compote de pomme...)
Viande maigre, poisson blanc ou laitage (type yaourt ou fromage blanc)
Eventuellement un peu d'huile ou de beurre
Eau voire thé, café si vous les supportez

Au besoin, si vous en ressentez la nécessité ou si vous n'avez pas pu manger correctement lors du dernier repas, vous pouvez consommer une boisson au fructose (environ 20-30 g/l) ou un produit diététique d'attente. Ils vous éviteront de trop puiser dans vos stocks de glycogène.

Dès l'échauffement, vous pouvez aussi commencer à vous hydrater avec votre boisson d'effort.

S'hydrater et manger régulièrement pendant le trail

Dès le début de course, il faudra veiller à s'hydrater et à s'alimenter correctement pour prévenir la déshydratation et les hypoglycémies.

Pas de règle bien définie, mais compter entre ½ litre et 1 litre de boisson par heure, suivant votre tolérance et la température extérieure. Quant à l'apport glucidique, l'idéal est qu'il soit d'au minimum de 50-60 g par heure. Suivant la tolérance de votre système digestif et la composition de votre produit énergétique, vous pourrez éventuellement aller jusqu'à 80-90 g de glucides par heure.

La boisson ou le gel énergétique devront contenir du sodium pour limiter les risques d'hyponatrémie et faciliter l'absorption de l'eau.

Sur ultra-trail, il est également possible de manger des barres énergétiques ou desaliments solides, notamment lors des ravitaillements. Par ailleurs, pour éviter le dégout des saveurs sucrées, il est parfois conseillé de manger des aliments salés en course.

Pour entrainer votre organisme à cette alimentation, il est nécessaire de tester votre stratégie nutritionnelle lors de vos sorties longues.

La récupération : indispensable après un trail !

L'organisme est vivement sollicité lors d'un trail : une bonne récupération est indispensable. Récupération qui passe notamment par une alimentation adaptée.

Après l'effort, vous devez :
refaire le plein de glycogène en ingérant des glucides d'index glycémique élevés
lutter contre l'acidification de l'organisme (prise de bicarbonates ou de citrates)
relancer l'anabolisme musculaire et favoriser la réparation des fibres musculaires (prise de protéines)
compenser les pertes d'électrolytes

A emporter :

Babybel
Mini-sandwiches jambon ou fromage


Trucs et Astuces Seb Chaigneau :
Je fais également attention à consommer des poissons gras comme le saumon, sauvage exclusivement, la sardine, le thon ou les maquereaux.
C’est assez simple car je pense que la nourriture japonaise est une des meilleures au monde et de ce fait, je mange japonais la dernière semaine donc à base de riz, de poisson cru ou de viande un peu grillée. Je trouve que cela reste très léger et permet de bien digérer tout en ne manquant de rien.

Autre avantage de la solution boisson de l’effort : vous pouvez la confectionner vous-même ! « Prenez 200 ml de jus de raisin, 800 ml d’eau et un sachet de sel de restauration, et le résultat est parfaitement adapté ».

jeudi 26 juillet 2012

Trois idées folles sur le sommeil

Source : http://www.santenatureinnovation.fr/quelles-solutions/sommeil/trois-idees-sommeil/?utm_source=Newsletter-gratuite&utm_medium=emailing&utm_campaign=201207-I-sommeil - Juillet 2012

Cher lecteur,

Mal dormir pose problème parce qu'en conséquence vous faites plus d'erreurs (confusion, oubli, accidents du travail et accidents de voiture), vous êtes plus irritable, et vous risquez plus de tomber malade.

Surtout, mal dormir est désagréable. Il est donc bien compréhensible que les 20 % de la population qui souffrent d'insomnie, cherchent des solutions.

Les industriels du médicament ne s'y sont pas trompés et se sont empressés, au début du 20e siècle d'inventer les barbituriques. Les barbituriques sont si efficaces qu'ils ne se contentent pas de vous endormir : souvent ils vous plongent directement dans le coma, avec hypothermie et insuffisance respiratoire. C'est donc le médicament idéal pour soigner non seulement l'insomnie, mais tous les autres problèmes de l'existence... définitivement.

Ce « léger » inconvénient des barbituriques ayant fini par devenir visible, notamment avec le décès de Marilyn Monroe, les industriels ont inventé les benzodiazépines (Valium). Ces médicaments ont l'avantage sur les barbituriques d'avoir un antidote en cas de surdosage, le flumazénil. Le problème, c'est que le risque de « baisse de la vigilance » dont il est pudiquement fait état sur la notice, ressemble plus en réalité à une perte totale de votre contrôle sur vous-même.

Vous devenez capable de faire ou d'accepter n'importe quoi et les pervers en tout genre n'ont pas tardé à s'apercevoir de cet « avantage », à tel point qu'on s'est mis à parler de « drogue du violeur ». Avantage supplémentaire (pour les criminels) : les benzodiazépines provoquent souvent une amnésie chez la victime.

Bien entendu, comme pour tous les médicaments, il existe aujourd'hui des somnifères « de dernière génération », qui prétendument n'auraient pas les mêmes inconvénients que leurs prédécesseurs. Il ne s'agit là que d'un effet d’esbroufe marketing, digne du « vu à la télé » qui figure sur les dépliants des vendeurs de gadgets par correspondance. En réalité, malgré les louanges que vous trouverez au sujet de ces « nouveaux » somnifères sur Doctissimo et les autres sites de santé financés par l'industrie, ce sont, tout comme les benzodiazépines, des hypnotiques, qui entraînent les mêmes effets de perte de contrôle sur vous-même.

Alors avant d'avaler ces dangereuses pilules, quelques réflexions de base sur le sommeil qui, j'espère, vous permettront de changer d'avis et d'aborder beaucoup plus sereinement vos problèmes d'insomnie.

Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil


Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil.

Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ?

Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de dormir diminue.

La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est évident qu'ils avaient besoin de plus dormir.

C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple : il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie.

A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas, 4 ans, a déjà eu le temps de :
  • faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes - ce qui l'a bien sûr fait hurler de rire ;
  • perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ;
  • se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ;
  • tomber dans l'escalier ;
  • renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ;
  • se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ;
  • se déshabiller une nouvelle fois, pour se plonger dans une grande bassine d'eau froide que ses soeurs lui ont installée dans le jardin ;
  • entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina dans les pleurs ;
  • faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas reconnu.
Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé.

Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu


De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous.

Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose.

Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin.

Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la majorité des pays tropicaux.

Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! »

Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir.

Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l'éveil.

Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »


Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène.

Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir délicieux.

Mais c'est exactement comme si vous jeuniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque dimanche : votre corps n'apprécierait pas.

Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez.

De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire.

Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances, mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de plus en plus en forme.

Conclusion


Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis
Juillet 2012

vendredi 6 juillet 2012

dimanche 1 juillet 2012

vendredi 29 juin 2012

Rando Crest Voland

Ube journée de rando-course dans le cadre d'un stage.
Départ 3h00.

dimanche 10 juin 2012

samedi 9 juin 2012

Croix du Colomban

Avec Vay et Evelyne...
9 kms
3h06mns
530 m D+

Le parcours :

Quelques photos :





samedi 2 juin 2012

Maxi Race 2012

Maxi Race du Lac d’Annecy
27 mai 2012
91 km – 5 100 m D+
Départ 3h30
Couvert au départ, averse au col de la Frasse, soleil, chaud
Abandon au chalet de l'Aulp, 60ème kilomètre 


Nous y voici ! Un an après mon abandon à cette même course, je me devais de la refaire et  de la finir. Ma préparation durant cet hiver jusqu’à aujourd’hui devait me le permettre.  Mes plans ne se déroulèrent pas exactement comme prévu, un ménisque défaillant suite à une longue sortie cet hiver ralentira ma préparation et me fit craindre au pire pendant de longues semaines.
Après une première coupure de 3 semaines sans pouvoir complètement plier le genou, je participais tout de même au Trail des Huiles dans le massif de Belledonne. Ce ne fut pas pire pour mon genou, je m’arrêtai tout de même 3 autres semaines, la douleur s’estompa, mais divers examens montraient une fissure au ménisque interne et une tendinite à l’arrière du genou. Quelques séances de kiné plus tard, ça allait tout de même beaucoup mieux et je participais au trail des Glaisins, au lieu même de mon entorse à la cheville un an plus tôt. Sans réels entrainements, j’étais très heureux de terminer ce trail. Très rassurant à 2 mois de cette Maxi-Race.
Pendant ces 2 mois restants, je me rassurais avec 2 autres trails, celui de Seyssel (28 kms) et celui du Revard (51 kms). L’issue de  cette Maxi-Race me démontra plus tard que je me reposais un peu trop d’ailleurs sur ces courses, alors que je me suis entrainé guère plus d’une fois par semaine, sans aller au club et sans avoir fait de PPG cet hiver…
Après une petite nuit de4 h de sommeil, je me réveille sans réveil ce dimanche 27 mai à 0h45. Je prépare mon matériel tranquille, tout est fait depuis la fin de semaine, Gilles est passé la veille chercher mon alimentation et mes boissons. Il me suivra tout le long du parcours afin de me ravitailler et de m’aider moralement.
Je me sens en forme, pas de douleur et les dernières courses m’ont montré que je peux finir cette Maxi-Race de 88 kms. Cette course a tout de même été rallongée de 3 kms ce samedi, une déviation mise en place pour un passage trop délicat …
Je réveille Valy qui veut venir au départ, le téléphone sonne… c’est Ana qui est déjà sur place. Je pars de la maison à 2h15, me gare et retrouve mes potes de l’Avoc vers 2h30, Marco Baillard s’est levé exprès pour nous encourager et nous prendre en photo, sympa de sa part. Il y a Ana, Claire, Sylvie, Michel et David. Ces deux derniers font la course en relais de quatre. Nous discutons jusqu’au contrôle des puces vers 3h00. Le départ est donné à 3h30 (prévu à 3h20), bonne ambiance, belle organisation sans faille. Enormes progrès de leur part. Nous sentons vraiment une organisation soucieuse de tout mettre en œuvre pour le plaisir des coureurs.

C’est parti ! Je continue à discuter avec Claire, nous restons ensemble pendant une dizaine de kilomètres. A peine 500 m, je perds un bâton ! Heureusement un ou deux coureur me signale ça, pas facile de retrouver, il fait nuit noir sur la Paquier et il est un peu caché dans l’herbe. Ouf je le retrouve en marchant dessus et rattrape mes coéquipiers.
Valy est posté au Pont du Libellule, pas facile de faire des photos à cette heure là, manque de lumière et tous ces coureurs avec leur lampe frontale… Juste le temps de lui faire un petit bisou et nous repartons.
Début de montée du Semnoz sur le versant Quintal, nous sommes toujours ensemble, Sylvie, Claire, Ana et moi. Je perds un peu de temps pour pisser un coup mais rien de grave je retrouve Ana quelques minutes plus tard.
Sylvie dépasse Ana, qui ralenti son rythme à cause d’une petite douleur au mollet, Claire me laisse partir devant. Le rythme est tranquille et me convient bien. Rien à voir par rapport à l’an passé ou je m’étais faufilé pour suivre un rythme bien trop rapide pour moi. Je dépasse aussi Sylvie,  et je fais ma montée en prenant vraiment beaucoup de plaisir. Même si je suis devant Ana, je n’ai pas l’impression de partir trop vite. Nous arrivons au lever du jour au sommet du Semnoz, il est 6h30. Ana me rattrape juste avant de redescendre sur le ravitaillement, petite photo de Pascal le photographe de Photogone. Valy est là, Gilles n’est pas encore arrivé il est sur la route. C’est vrai que je devais arriver vers 6h50, je suis donc un peu en avance. Je remplis ma poche d’eau claire, Valy m’attrape des bouts de banane, je galère pour refermer ma poche et c’est reparti.
J’ai dû m’arrêter à peine 5 mn, Ana est déjà loin devant ! Elle « checkera » avec 2 mns d’avance sur moi ! Gilles me court après, pour me rattraper 500 m plus loin, il me change mes bouteilles de boissons isotoniques et je repars pour la descente sur Allèves. Je gère la descente assez difficile mais que j’ai déjà reconnu, cela m’aide et j’y vais tranquille, un paquet de coureurs me double, c’est peut-être des relais… quoi qu’il en soit, je préfère y aller mollo. Ça va, cela se passe bien, je fais l’erreur de ne pas m’arrêter pour resserrer mes chaussures, mes pieds se baladent un peu à l’intérieur. Un peu mal aux guibolles mais rien de grave. En bas d’Allèves plein de coureurs refont leur plein d’eau à une fontaine, je file. Liaison assez casse-pattes pour rejoindre Mont-derrière et la montée au col de la Frasse. Je vois ou nous nous sommes trompés lors de la reco avec les potes. Montée assez raide pour rejoindre la carrière. Nous rejoignons la route du col de Leschaux, Gilles est de nouveau là. Je lui confie que j’ai un peu de mal à manger quelque chose et que je suis barbouillé. Je prend une compote, ça fait du bien.
J’ai mangé deux sandwiches depuis le départ et j’ai bien bu de l’eau, et une bouteille de boisson au citron. Je sens depuis Allèves un coup de moins bien arriver, j’essaie de manger, je pense en avoir besoin, mais rien ne passe très bien. Après réflexion, c’est surement de trop manger qui me donne ce coup de moins bien. J’ai du mal à digérer et ça me coupe les pattes.

Je sais que ça va revenir, au Revard j’ai eu sensiblement la même chose. Mais bon sang que c’est long dans ces cas là. Aucune solution pour faire passer ces écœurements, j’avance tout de même, le pas n’est pas dynamique. Résultat Claire me rejoint dès le début de la montée au col de la Frasse, elle me trouve bien blanc, on discute 5 mns et elle file. Je n’arrive même pas à profiter de l’occasion pour m’accrocher derrière. La galère se poursuit jusqu’au sommet du col de la Frasse, environ 12 bornes que ça dure ! Je me sens tellement impuissant…
Il commence à pleuvoir au sommet, je ne mets pas ma veste de suite mais dix minutes plus tard, obligé, j’ai même un peu froid. Ça me change les idées, mais du coup, avec cette pluie, le début de la descente est super glissant, je préfère y aller doucement. Ma veste me protège bien, je met aussi la capuche, la chaleur revient.
La forme n’est pas au top mais je me sens un peu mieux. Pas tant que ça, Sylvie me dépasse ! Pas grave, la pluie s’arrête, je quitte ma veste et je repars. Ça va maintenant beaucoup mieux, la descente est aussi plus facile, c’est roulant, je me remets à courir. Finalement, je suis super content d’être à ce niveau là de la course, l’an passé c’est ici que j’avais pris la décision d’abandonner. Sylvie en point de mire, j’avance bien, je pense déjà à la seconde partie de la course. Je chasse vite cette idée là et me concentre sur le moment présent, il faut rester concentré, gare aux erreurs dans la descente…
J’arrive rapidement au niveau de Sylvie, on discute un bon moment, ça fait du bien au moral, on se raconte nos petits problèmes, elle a mal au dos et verra à Doussard comment ça se passe. Je décide de repartir devant elle, je me remets à courir, elle accroche mon pas et nous faisons une bonne partie de la descente ensemble. Elle me double finalement environ 1 km avant la fin du sentier, je n’arrive pas à prendre son pas, la descente commence à me faire mal aux jambes, mais ça va je gère.
Plus bas aux premiers abords de la route, j’aperçois l’auto de Gilles, c’est cool ça me remotive, je me sens vraiment beaucoup mieux, j’en oublie mon mal de jambes. Valy est aussi ici, ça fait du bien, ils me trouvent super bien, je reste prudent, j’ai perdu un peu de temps et du coup je suis limite pour la porte horaire, il est 12h15 et j’ai jusqu’à 12h30 ! J’aurai du être là vers 11h45, je n’ai pas trop perdu de temps, tout le monde s’accorde à dire que la barrière est un peu juste tout de même.
Après m’être bien ravitaillé auprès de mon assistance, de la pastèque, et de l’eau pétillante, je repars en courant. La route est longue jusqu’au ravitaillement et au checkpoint, pas mal de coureurs en rade ici, moi ça va, un bénévole vient à notre rencontre, il nous prévient que ça va être limite mais « jouable ». Je sprinte pour être sur de mon coup, ce serai dommage de rater cette porte à 1 minute prêt !
Le contrôle est après le ravito, je ne m’arrête pas, pas grave je viens de faire le plein vers Gilles et Valy. Je ne sais pas si Sylvie est déjà repartie... Valy court avec moi quelques centaines de mètres avec de la pastèque, ça fait trop du bien ! Le reste de la route est une formalité, je discute avec un gars de Marseille très sympa. J’arrive à Verthier, Gilles est là, je rebois encore un peu d’eau et je pars à la conquête de cette seconde partie de course, 50 kms de fait, il en reste néanmoins 38 mais je suis motivé ! Gilles me rejoindra à La Forclaz, Valy à Menthon. C’est reparti, je connais bien cette partie du lac, nous l’avons fait à maintes reprises, d’après mes souvenirs il me faudra environ 1h15 pour rejoindre le sommet.
Malheureusement, dès les premiers pas dans cette côte, point mort, plus de jambes, je suis au ralenti, je n’y arrive plus. J’ai laissé trop de jus dans la dernière descente et je commence à être conscient de mon manque d’entraînement. Si je cale physiquement ici, cela va être difficile d’aller au bout. Je regarde un peu la montre, 1h30 déjà que je suis dans cette forêt, et je n’avance pas. Je m’arrête régulièrement, je bois un peu, l’eau  passe très bien. Gilles m’a fait une bouteille d’eau pétillante, c’est vraiment bien. Mais cela ne suffit pas. Régulièrement un ou plusieurs coureurs me dépassent, lentement eux aussi mais ils avancent tout de même. J’ai envie de m’arrêter, comme certains, un qui téléphone, un qui mange, une autre qui mange des pates, un qui vomit, un qui dort sur un banc.  Curieuse ambiance dans cette forêt ! Heureusement qu’il y a de l’ombre…
Bientôt 2 heures, Toujours pas de sommet en vue, quand enfin, j’aperçois Gilles qui vient à ma rencontre. Ça fait su bien de le voir, je lui raconte mes malheurs et j’arrive enfin au sommet. Valy est finalement ici aussi, ça fait du bien. Il n’y a bien qu’eux qui croient que je vais continuer, personnellement, je me voyais bien arrêter ici. Mais je les en remercie de m’avoir encouragé plus d’une fois, et encore là, je repars mais difficilement. Valy m’accompagne, elle se met devant moi et j’avance tant bien que mal. J’essaie de penser à autre chose, c’est très dur. Vers le départ des parapentes une dame me donne de la salade de fruit, trop gentille ! Je progresse lentement, plus personne ne me double, normal, je suis presque le dernier de la file… Je pensais que rallier le chalet de l’Aulp serai plus facile. Mais avec plus de 60 kms dans les jambes, ce n’est plus pareil !

Les passages sont difficiles, Gilles vient à notre rencontre, du coup Valy est resté jusqu’au chalet avec moi, deux coureurs sont au chalet, je m’arrête deux minutes, Valy et Gilles croient dur comme fer que je peux continuer, moi pas, je  sais que si je me lance dans cette partie, je suis obligé d’aller jusqu’à Menthon. C’est ce que me dis le directeur de course qui vient d’arriver sur place, il me demande comment je me sens, me prévient que j’arriverai hors barrière horaire, que je peux continuer si je le veux… Et si je coince au Pas de l’Aulp ou dans la descente, cela risque d’être difficile…
Je regarde ma montre, il me reste un peu plus de 2 heures pour rallier Menthon dans les temps. Ce n’est pas possible, il y a cette super grosse descente avant Bluffy mais avant cela, ça remonte encore !
On se concerte tous les 3, je prends la décision d’arrêter là.
Dur dur, mais c’est mieux ainsi, surtout que je risque immanquablement d’être hors barrière. Je vois là s’effondrer d’un coup, mon objectif. Pas facile à accepter, des mois à ne penser qu’à ça, et en une seconde tout s’effondre…
Je lis également la déception sur le visage de mes coachs du jour. Je suis déçu pour eux.
Très déçu de ne pas finir, la 3ème sera la bonne !

lundi 14 mai 2012

Rando-course à Leschaux


Dernière grosse sortie avant la Maxi-race dans 15 jours.
Avec Ana, Bruno, Gilles et moi.
Temps brumeux, tout le long, petit vent frais, 7-8°.
24 kms, 1220m D+ et autant en D- en 4h00
Nous avons posé l’auto au Col de Leschaux.

Montée au Crêt de Chatillon (Semnoz) depuis Leschaux 750m D+, 7 kms en 1h15mn.
La montée s’est faite normalement avec un bon rythme tout de même.

Au sommet, rencontre avec 3 traileurs pompiers de Rumilly qui venaient de Gruffy et qui y redescendaient.

Redescente sur Allèves 1000 D- 7kms en 1 heure. Nous avons fait la descente ensemble. J’ai failli me faire assommer par un caillou de la taille d’un ballon de foot qui est passé à 20 cm de ma tête. Merci Bruno de m’avoir prévenu, juste le temps de m’arrêter et de regarder cette pierre lancée à grande vitesse.
Superbe descente dans un décor féérique, la forêt d’un vert tropical éclairé par le soleil filtré par une épaisse brume.

Arrivée à Allèves, puis 3 kms de liaison en chemin le long de la route, sans problèmes.
Nous ratons notre chemin et descendons jusqu’à la route.  Nous espérons reprendre le chemin plus loin mais rien du tout !

Après vu notre parcours sur un ordinateur, nous avons raté le chemin 450m plus haut. Nous aurions dû le remonter car impossible par la suite de rattraper le chemin prévu.
Nous n’avons jamais pu reprendre notre chemin, il était bien plus haut dans la forêt.

Après avoir bifurqué dans la direction de Leschaux, nous y étions presque quand on a revu les balises du GR mais au bout de 500 m le chemin revenait trop sur Allèves, alors qu’il était encore 500m plus haut…
Dommage car cette boucle de 4 kms, jusqu’au dessus de la carrière nous aurai permis de reprendre le chemin initialement prévu.

Nous restons donc sur la route jusqu’à notre arrivée 7 kms plus loin et 300m D+, éprouvant le bitume…
Belle ballade tout de même de 24 kms, 1220m D+ et autant en D- en 4h00 qui nous a permis de faire des petits réglages de matériel avant notre objectif du 27 mai.

dimanche 13 mai 2012

Leschaux - Allèves - Leschaux

Rando-course avec Ana, Bruno, Gilles. 
Temps brumeux, 7-8° 
Terrain glissant.




lundi 7 mai 2012

Trail du Nivolet-Le Revard

Samedi 05 mai 2012
51 kms – 2 700 m D+
Pluie les derniers jours avant la course. Pluie le matin jusqu’à 8hrs. Beau temps jusqu’à 15h. Orage et pluie le reste de la course.

Classement : 551/595 - V1M : 185/201
Temps : 09h11mn40s
Parcours sur mon Garmin
Voir en détails le parcours

Après notre sortie avec Gilles et Ana de dimanche dernier (32 kms), je ne savais pas si j’avais bien récupéré… Après coup je pense que oui !

Après une semaine de repos, j’abordais ce trail du Nivolet de manière sereine mais avec quelques aprioris concernant toujours mon genou et étais-je capable de finir ce 50 kms.

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, alors qu’il pleuvait toujours, je me préparais. J’enfilais mes nouvelles chaussures achetées dans la semaine (Adidas) tout en prenant tout de même dans mon sac mes Ascics achetées en mars mais qui m’avaient causé par deux sorties des ongles noirs…
A la dernière minute, je choisissais de mettre mes Ascics bien formées mon pied tout de même mais que je serrais un peu plus qu’à mon habitude.
La pluie s’arrêta enfin et je démarrai la course en tee-shirt avec une veste dans mon sac. Le départ fut donné avec dix minutes de retard, tous les coureurs n’étant pas rentrés dans le sas. Heureusement car à force de prendre mon temps, je me pointais sur la ligne de départ à huit heures pile ! C’est parti pour environ huit neuf heures de course ! Un bon entrainement pour la Maxi-Race qui a lieu dans 22 jours. Je pars comme à mon habitude, tranquille, à mon rythme, fini le temps de me mettre dans le rouge dès les premiers kilomètres ! Une longue liaison d’environ 5 kms par la route nous mène au pied de notre première montée. Pas trop raide pour commencer, mais en monotrace, ça bouchonne donc rapidement, nous mettons, pas moins de 15 mns pour parcourir ce 6ème kilomètre qui est sans réelles difficultés. J’en profite pour bien m’hydrater car la suite du programme ne sera pas une partie de plaisir, 600 m D+ en 3 kilomètres. Je garde ma place dans la file, le rythme est intensif mais me convient bien.

3 petits kilomètres de descente et la seconde montée difficile avec de nouveau 500 m D+ pour 3 kilomètres. Je m’hydrate bien de ma boisson isotonique dans ma gourde. Je mange également un gel. Je monte encore à mon rythme et je grappilles quelques places, le rythme paraissant élevé pour certains préférant se mettre sur le côté et nous laisser passer. Nous apercevons la Croix du Nivolet à peine 200 m au dessus de nos têtes mais nous ferons quelques 5 kms, 300 m D- puis 600 m D+ pour l’approcher ! Dans cette descente, un superbe passage à la cascade de la Doriaz.

19 kilomètres et 3h45 de course nous voici donc arrivé à la Croix du Nivolet. Superbe et impressionnante croix par sa taille, avec une vue sur toute la vallée et le lac du Bourget qui parait bien petit. Nous en avons fini avec les plus grosses difficultés de ce trail, mais il reste encore 33 kilomètres à parcourir.
La longue liaison vers La Féclaz se passe bien, hormis quelques passages boueux et enneigés avec de grosses ornières. Dans une descente je chute une première fois sans gravité mais en tordant gravement un de mes bâtons. Je continue et à peine 500 m plus loin de nouveau une chute, le bâton cette fois-ci cédera. Est-ce la raison de ma seconde chute... quoi qu’il en soit, second avertissement qui montre un peu moins de lucidité et un peu de fatigue de ma part. Le ravitaillement de La Féclaz arrive au bon moment. Je fais le plein d’eau et mange quelques morceaux de fromage et des fruits secs. La reprise est rude, il me faut bien 5 kilomètres pour me remettre en selle. Le parcours n’est pas difficile jusqu’au Revard et son balcon sur la vallée mais gros coup de moins bien. J’ai bien mangé et bien bu, mais les jambes n’avancent plus, un peu mal au dessus des hanches et surtout grosse fatigue morale. Plus envie de courir, et une énorme envie de dormir. Je ne connaissais pas cette sensation, pas facile à gérer, j’essaie pourtant de positiver, j’y arrive tant bien que mal, et 5 kms comme ça c’est très long !

La descente débute et cela me réveille, je recommence à courir et je reprends un rythme régulier, pas phénoménale, mais régulier. Je garde mes distances avec les autres coureurs. Je reprends du plaisir, ça fait du bien de se sentir mieux.
32ème kilomètre, la descente du Pertuiset s’annonce raide et difficile. Je gère bien les quelques 800 m D- et les 5 kms de long. Dans la descente le tonnerre commence à gronder et au dernier gros ravitaillement, il pleut des cordes. J’enfile ma veste, mange un peu et je repars tranquille. Je progresse bien, heureusement car il reste encore quelques 18 kms.

La pluie battante me fait perdre la route sur environ 200 m, je n’ai pas vu la banderole à moitié en travers de la route nous disant de tourner à droite, résultat 10-15 mn de perdu pour moi et une fille me suivant n’ayant pas vu la déviation non plus, mais surtout un effort supplémentaire.
Le terrain est maintenant très gras et la progression s’avère moins facile.
Quelques montées « casse-pattes » et quelques descentes scabreuses me font arriver au dernier ravitaillement en eau et surtout je sais qu’il restera 5 kms à effectuer.
La pluie s’arrête, je me force à courir, l’envie de marcher me tente mais la fin risque d’être longue. Je cours donc doucement et je progresse. Pas de douleurs importantes si ce n’est que les jambes sont un peu dures. Pas de mal de pieds dans la descente, le laçage des chaussures s’avère payant, mon genou impeccable et le moral est au beau fixe.

Je suis en passe de finir ce trail, pas évident au premier abord et surtout content de ma gestion de course, tant physique que morale, de bon augure avant la Maxi-Race qui a lieu dans trois semaines. Ce sera alors quelques 35 kms de plus qu’aujourd’hui mais en faisant ces 51 kms, je me rassure et c’est un bon entrainement par rapport au dénivelé effectué.

Je finis en rattrapant encore 3 coureurs. Je ne fais pas un temps canon mais beaucoup de plaisir sur ce parcours magnifique malgré cette météo capricieuse.
A l’arrivée, il y a encore des repas et c’est la fin des podiums. Après avoir vu les copains du club, je pars vite car je commence à avoir froid.

dimanche 29 avril 2012

Verthier - Veyrier

Rando course Vethier - Veyrier
Retour de la maxi race le long du lac d'Annecy.

31,79 kms
7h15
2 322m D+

Rando-Course avec Gilles et Ana.
Temps clément et chaud.
Bon entrainement. Satisfait d'avoir fait cette rando très régulièrement.
Sans véritable coup de "moins bien", j'ai bien géré du début à la fin.
J'ai progressé par rapport à l'an passé, plus régulier...





samedi 21 avril 2012

Les Princes en Foulées

26,5 kms
1100 m D+
3h45

Très beau trail dans la ville de Seyssel (74) pour cette première édition.

>> Voir le site : Seyssel court pour offrir

Magnifique parcours dans le Mont des Princes dominant Le Rhône avec vue sur le Lac du Bourget.

 Deux belles montées et une superbe descente, quoi qu'un peu glissante !
Temps clément, et oui il ne pleuvait pas !
Mais terrain très boueux.
Belle organisation, vivement l'année prochaine !

Perso, aucune douleur au genou, j'ai bien géré ma course...
J'ai gardé le même rythme du début à la fin sans baisse de régime. Rassurant à moins de 40 jours de la Maxi Race du Lac d'Annecy.

Prochain rendez-vous dans 15 jours au Revard...




mercredi 18 avril 2012

Rando-Course à Grenoble

Petite rando-course au dessus de Grenoble.
Montée à la Bastille et à la Vierge Noire.

Histoire de s'occuper entre deux rendez-vous...

2 heures
10 kms



Photos de La Bastille au dessus de Grenoble





jeudi 12 avril 2012

Séance de cotes au lac


Footing 20' + séance en côtes courtes :
10 x 1', R=1'en descente + 8 x 30"-30" sur le plat.

Séance difficile, plan bien respecté, satisfait !

7,92 kms
253m D


dimanche 8 avril 2012

Tour de la Mandallaz

14,02 km
1h49mn40s
450 m D+

Rando-course avec Bruno.
Terrain mouillé et boueux à certains endroits.



samedi 31 mars 2012

Trail des Glaisins

Temps réel : 4h37mn44s
29,30 kms
1509m D+

Terminer les Glaisins ! Tel était mon objectif de cette course.

Après mon entorse à la cheville ici même l'an dernier, je me devais de faire ce trail en entier !
Par contre en ce début de saison, j'ai un problème au genou... mais ça m'a pas gêné.

Je manquais évidemment d'entrainement, j'ai fais cette course comme une sortie longue.

Un peu dur du 17 au 20ème km., sans faire un temps extraordinaire, j'ai pu finir assez bien.

Le lendemain, récupération à Valleiry lors de la course du Vuache.
15 kms
1h28
La moitié du parcours avec Dorine.

dimanche 25 mars 2012

La tête de la Mandallaz


7,75 kms
1h04 mns
393m D+


Samedi, Ostéo, rien à signaler !
Lundi, Kiné, tendinite.
On va y aller doucement !



dimanche 18 mars 2012

Notre Dame des Neiges

Rando course avec Bruno.
Temps clément au départ 8° puis retour juste avant la pluie !
3h20 pour 11,5 kms !
La moitié du parcours dans la neige pas tassée avec cette douceur printanière.
Bonnes sensations, pas de mal au genou.



Quelques photos :



dimanche 11 mars 2012

Reprise Mars 2012

 Le tour de la Mandallaz

11,91 kms
1h44mns
451m D+

Reprise après ma douleur au genou...


dimanche 26 février 2012

Trail des Huiles - Belledonne

19 février 2012.
31 km - 1 100m D+. 
Temps couvert, limite précipitations - 2-3°. 
Temps : 05h22mns55s.

Premier Trail de la saison, Trail blanc. 
Course difficile..., parcours cassant. 
Manque d'entrainement mais satisfait d'avoir terminé malgré mon ménisque, la fièvre et le manque de sommeil !

Récit :
Je prenais le départ de ce premier trail de la saison avec un peu d’appréhension...
Je me suis entraîné environ trois semaines normalement et j’ai eu ce super mal de genou gauche associé à une tendinite à l’arrière de ce même genou. Je me suis donc arrêté de courir pendant trois semaines, j’ai fait une sortie plutôt randonnée dans la neige. Et c’est le dimanche avant ce trail que je réussisais à courir. Restait cette douleur sur le genou, sentant bien qu’elle serait encore là pendant un petit moment...

Pour pimenter le tout le vendredi je couvais un rhume d’enfer, avec des frissons partout et de la fièvre.
J’étais alors pas du tout bien ce samedi, un extra avec Bruno de 4 à 8 hrs du mat, puis déménagement à Aix les Bains avec mon père qui avait un camion. Je ne pouvais pas avoir plus chargé comme week-end !
Je combatais la fièvre avec des Dolirhumes et le samedi je me faisais une sieste d’enfer. Je devais dormir... Deux nuits à 2-3 heures de sommeil, je montais dans mon lit pour une sieste de 2h30. Cela me fit du bien mais la fièvre persistait.
La nuit de samedi à dimanche était semblable et je me réveillais tôt toujours avec de la fièvre, mais beaucoup moins de frissons.
Je préparais mes affaires consciencieusement, je ferai ce trail, accompagné de Gilles je ne vais pas le laisser en plan. Sans me faire d’illusion, je sais que ce sera difficile mais avec de la volonté je devrai y arriver.
C’est mon premier trail de la saison, important psychologiquement et rassurant pour la suite de la saison.

Départ de la maison à 6h30, en tenue, avec plein d’affaires de rechange pour se changer au retour. Nous mettons 1h15 environ et arrivons pour chercher les dossards. Course assez confidentielle, pas beaucoup d’inscrits et une ambiance assez sympa sur place. le ciel est couvert, voir quelque peu bruimeux.
Nous prenons le départ à 9 heures, cela part assez tranquille, je me laisse glisser vers l’arrière. Je me laisse même dépassé par tous les concurrents lorsque je m’arrête pour mettre mes Yatracks.
En effet, il y a plein de neige, ça monte et ça glisse pas mal. Nous avons choisi de ne pas prendre les batons, comme la plupart des concurents. Ils m’ont tout de même manqué à un ou deux passages un peu raide, je m’en suis passé mais avec plus de lucidité et plus de recul, j'aurai du les prendre, quitte à les plier dans le sac à dos...
J’enfile donc mes Yatracks assez rapidement, trop même car mes chaînes glisseront tout le long de mon parcours, pas assez pris le soin de les mettre comme il le fallait et à l’endroit... Bref, je décidais de continuer tout de même...
Je rattrapais deux filles devant moi, j’avais un bon rythme, j’étais heureux de courir !
Cela dura une bonne quinzaine de kilomètres, pas mal au genou, beaucoup de plaisir, même si le temps n’est pas de la partie.
Deux hommes en point de mire, ils y resteront jusqu’à cette grande montée à travers champ “tè dré dans l’pentu”. Montée difficile assez longue, ou le manque d'entraînement se fait largement sentir.
Depuis là, je me fait une grande traversée du désert, seul, plus personne devant, ni à l’arrière.
J’ai du mal à courir, mon genou ne me fait pas trop souffrir, mais plutôt les kilomètres que je trouve de plus en plus long.
Je bois bien, je mange bien, mais ce sont les jambes qui n’ont plus de force. Je me bats seul contre moi-même, me disant haut et fort que je dois continuer quitte à marcher tout le long. J’y arrive tout de même, en comptant chaque kilomètre me restant jusqu’à l’arrivée. C’est très dur, non pas que le parcours est super difficile mais voilà mon corps n’a pas l'entraînement nécessaire à courir plus de 2 à 3 heures de suite.
Je pense être le dernier, des kilomètres à marcher me font penser que les derniers auraient pu me rattraper depuis le temps. C’est seulement à une dizaine de kilomètres de l’arrivée qu’une des deux filles me rattrape, je saisi l’occasion pour essayer de la suivre, j’y arrive pendant un ou dux kilomètres mais pas plus, les jambes ne suivent plus.
Le seconde fille me rattrape à deux kilomètres de l’arrivée au dernier ravitailleement, je repars en même temps qu’elle, j’essaie de suivre son rythme très lent et régulier, mais pareil, impossible, je suis trop irrégulier dans ma progression, elle finira 5 minutes devant moi.
L’arrivée se rapproche, une dernière descente, Gilles m’appelle, je me remet à courir pour finir dignement !
Ouf ! enfin arrivé ! presque 32 kilomètres, content d’y être arrivé. C’est le point positif de cette course, malgré tous mes petits “bobos”...
Deux personnes finiront derrière moi à 15 minutes. Une toubib de la course vient me voir, me demandant si ça allait bien. Je profitais de l’occasion pour lui parler de mon genou.
Elle détectait une douleur au ménisque, et une tendinite à l’arrière du à ma douleur au ménisque.

A suivre...

mardi 14 février 2012

J-7 avant Trail de Belledonne

Après 15 jours d'entrainement en dents de scie, je me rassure 1 semaine avant mon trail de Belledonne.

8kms - 1h22mns - 356 D+
-9° - Temps ensolleillé, froid et sec.

Bien couvert tout en restant léger, j'ai pas eu froid hormis au visage.
1 buf autour du cou et 1 autre sur les oreilles. Lunettes de soleil.

L'eau du sac à dos gèle quelque peu, surtout dans le tuyau.

Les Yatracks sont super !
La piste assez damé mais avec des trous de pas, les chaussures de trails équipés de chaines ne flanchent jamais ! Aussi bien en montée qu'en descente. La progression est constante, chaque pas est efficace
Associé aux bâtons en plus, c'est parfait !

dimanche 8 janvier 2012

La tête de la Mandallaz

Dalmaz - La tête de la Mandallaz
Dimanche 08 janvier 2012
Départ 8h00
Aller et reour : 1h17, 8 kms
Pas de pluie mais brouillard
4° bien pour courir

Ballade tranquille ce matin pour la tête de la Mandallaz.

Après une semaine de reprise, entrainement mercredi et séance d’ostéopathe jeudi, j'ai quelques courbatures...
Un peu de mal à lever les genoux ! Petite douleur à la cheville gauche...
 Je monte donc tranquille sans forcer, en marchant même.
Descente également très délicate, tapis de feuilles glissantes.


dimanche 1 janvier 2012

Voeux 2012

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Préparation Saison 2012

Après une saison 2011 en demi teinte pour cause blessure... mon objectif pour 2012 est le même qu'en 2011, la Maxi Race du Lac d'Annecy.

Ma préparation doit me permettre d'arriver au mieux pour la fin mai.
Entraînements et courses, je dois y aller progressivement...

Mon planning pour la saison 2012 :

Le Trail de Belledonne le 19 février, mal au genou, je me présente à ce trail sans entrainement depuis 3 semaines. Je participe tout de même avec Gilles en ayant comme objectif de terminer la course. Voir le récit.

Le trail des Cabornis le 11 mars > j'ai annulé ce trail (mal de genou)

- Le Trail des Glaisins le 31 mars, moins mal au genou, je manque d'entrainement mais je me rassure pour la saison en cours. Voir le récit.

Le Trail de Seyssel le 21 avril, bien géré sans douleurs... Voir le récit.

Le Trail du Nivolet le 05 mai, je choisi le 51 kms pour me préparer au 85 kms de la Maxi-Race à la fin de mois. Voir le récit.

La Maxi-Race le 27 mai ! je ne vais pas rester sur l'échec de l'an passé, tout de même !

Le Beaufortain le 21 juillet. Inscris mais avec une assurance annulation. Tout dépendra de la Maxi-race...

Je finaliserai ce planning suivant mes conditions physiques dans la saison...
Le Trail de Faverges le 09 juin, Le Bélier en août, et les Glières en automne...