29 mai 2011
78 km – 4 400 m D+ (81 km et 4 700 D+ effectif)
Départ 3h30
Belle météo, très chaud
Abandon à Doussard 45ème kilomètre
Ma passion pour la course à pied vient d'un jour ou j'ai lu un récit de coureur sur L'Annécime. J'ai été de suite envouté par cette course qui se déroulait si près de chez moi et surtout dans un magnifique décor.
À cette époque j’accompagnais mes filles faire des courses et moi-même je débutais la course à pied. A ce moment là je me suis dis, c’est ça que je veux faire !
Petit à petit je me suis entrainé et j’ai participé aux courses que mes filles participaient. Cela fait maintenant sept ans que je fais des courses. De petites au départ je me suis tenté sur le semi-marathon. Epreuve difficile, je finissais fatigué avec du mal à m’en remettre. Je devais progresser…
En 2008, je décidais de m’entrainer plus sérieusement en intégrant un club, histoire de s’obliger à s’entrainer et d’avoir des entrainements adaptés.
Avec l’Avoc, programmes d’entrainements, coachs, conseils de coureurs, et excellente ambiance, les progrès furent très nets ! Je finissais les courses dans un bon état, je me faisais beaucoup plus plaisir et j’améliorais mes performances.
Je me disais au fond de moi, tu feras cette course autour du lac d’Annecy, sans bruler les étapes en augmentant la distance chaque année. J’aurai aimé lors de ma première année au club, m’inscrire sur un marathon mais je décidais dans un premier temps d’améliorer mon temps sur un semi.
En 2009 je réalisais mon meilleur temps en 1h46mn. Content de ma performance, l’année suivante je me lançais le défi de faire le marathon. En 2010, après un entrainement sérieux et adapté, je bouclais mon premier marathon en 4h03mn.
Quelque peu déçu par l’objectif des 3h45 non atteins, je me plaisais de faire une plus longue distance. Moins traumatisante au niveau musculaire, j’aime le rythme a adopté lors de ces courses. Bien sur je dois faire beaucoup d’autres courses pour que mon corps s’habitue à ce genre d’effort. Surtout que j’ai tendance à avoir un rythme trop élevé et à partir trop vite pour espérer finir en bon état physique.
Qu’importe dès l’hiver suivant 2009-2010, je me lançais le défi de l’Annécime. Après maintes discussions avec Ana (spécialiste d’Ultras Trails) et d’autres personnes adeptes de ces courses longues je n’hésitais pas longtemps pour m’inscrire à cette course !
Dès la mi-décembre j’étais inscris et avec la ferme intention de me préparer au mieux pour ce genre d’épreuve et décidais de baser mon planning pour cet objectif. Je ne pensais qu’à ça…
Faire une saison de Trail, j’avoue que j’ai toujours aimé courir en nature, parcourir mon terrain de jeux, la Mandallaz, à pied ou en vélo. Certes, je n’avais jamais fait de trail de ma vie, je courais simplement pour le plaisir dans les terrains accidentés que nous offre notre belle région d’Annecy.
Mon programme fut prêt avec la collaboration d’Ana et de Jérôme (coach de l’Avoc) et débuta en ce début d’année 2011. Je prévoyais 2 à 3 courses en augmentant la distance à chaque fois, pour me préparer à réaliser les 78 kms de l’Annécime.
Les dimanches de janvier et de février étaient consacrés à des randos découvertes de La Mandallaz en dépassant les 2hrs. Ça me plaisait trop, le temps passe vite en courant en nature et c’est un plaisir de parcourir des chemins toujours différents.
Le mois de février, Ana m’accompagna pour des sorties au Veyrier, Semnoz, Bluffy, le mois de mars le Parmelan, la course du Vuache, et le Trail des Glaisins arriva rapidement.
Premier trail pour moi, 29 kms, j’étais prêt physiquement à découvrir ce nouveau type de course. Nouvelles personnes également et autre ambiance. Malheureusement, à mi-parcours je me fis une entorse de la cheville droite. Super déçu de ne pas finir ce premier trail pour moi, j’étais de suite inquiet pour mon Annécime deux mois plus tard. Cette entorse importante, la plus grosse que j’ai jamais eu…, m’immobilisa quatre semaines pleines. Aidé par de la kiné, et du vélo, je repris avec impatience, mais avec pas mal d’appréhension, ma cheville restait encore douloureuse.
Il restai à peine quatre semaines et je ne voulais pas raté ce rendez-vous avec l’Annécime. Je me força de me convaincre que ça allait le faire. Rassuré par certaines personnes, beaucoup moins par d’autres, je me préparais tant bien que mal à aborder les dernières semaines de manière positive. Pas très évident… la cheville un peu douloureuse encore, très peu de temps pour faire des footing et des fractionnés, je me calais aussi deux sorties longues pour me rassurer. Je ferai cette course et je la finirai, tel était mon objectif. Même si au fond de moi je me sentais un peu à court de condition…
Le jour J arriva, je pris le départ de cette course sereinement mais à mi parcours les efforts avaient du mal à s’enchainer et très vite je sentais que je ne finirais pas. Je ne voulais pas me faire mal mais surtout je n’avançais plus et dans la descente du Col de la Frasse qui menait à Doussard je décidais d’arrêter à Doussard ; je ne me voyais pas remonter à La Forclaz et enchainer encore les montées et descente de cette seconde partie très difficile.
Je n’avais plus de jambes pour courir, je ne pouvais que marcher. Difficile dans ces conditions de faire une course et surtout de la finir. Les barrières horaires auraient été difficile à respecter. J’étais déçu… très déçu, mon objectif de la saison qui part en ruine à cet instant, ça fait mal…
Déçu aussi pour toutes les personnes qui m’ont encouragé et ma famille qui m’a suivi et supporté durant toute cette préparation et pendant cette course. Déçu d’y avoir passé du temps, et de l’énergie physique et mentale pour arriver à ce jour.
Moins déçu tout de même de devoir abandonner sur l’Annécime que je n’ais pas pu finir pour cause (je pense…) de mauvaise condition physique que d’abandonner sur blessure aux Glaisins en pleine préparation…
Très rapidement tout de même, je me rassurais en me disant que ce n’étais pas possible dans ces conditions de faire une course honorable, et de finir les 78 kms avec une prépa aussi néante.
Bref, je suis content d’avoir passé cette date du 29 mai, je me sens libéré d’un poids, cet objectif était un sacré chalenge pour moi que je ne pouvais réussir que dans de bonnes conditions.
Tout cette période fut assez difficile à gérer, j’ai essayé de faire de mon mieux, je suis allé jusqu’au bout, sans aucun regret d’avoir tenté le coup.
Dès le lendemain je fis une heure de vélo avec Gilles qui avait terminé cette Annécime, je me suis bien senti, sans courbatures, et beaucoup de plaisir à parler de cette course. Super bien récupéré même après 45 kms !
Quelques semaines plus tard, ma cheville resta un peu douloureuse mais elle ne m’empêcha pas de courir normalement et surtout sans appréhension. Je continuai l’entraînement, histoire de garder cette dynamique et de faire le Trail de Faverges dont je me suis inscrit le lendemain de l’Annécime !
Je n’allais pas en rester là !
Bravo à Ana : 15h15
Bravo à Gilles : 13h50
78 km – 4 400 m D+ (81 km et 4 700 D+ effectif)
Départ 3h30
Belle météo, très chaud
Abandon à Doussard 45ème kilomètre
Ma passion pour la course à pied vient d'un jour ou j'ai lu un récit de coureur sur L'Annécime. J'ai été de suite envouté par cette course qui se déroulait si près de chez moi et surtout dans un magnifique décor.
À cette époque j’accompagnais mes filles faire des courses et moi-même je débutais la course à pied. A ce moment là je me suis dis, c’est ça que je veux faire !
Petit à petit je me suis entrainé et j’ai participé aux courses que mes filles participaient. Cela fait maintenant sept ans que je fais des courses. De petites au départ je me suis tenté sur le semi-marathon. Epreuve difficile, je finissais fatigué avec du mal à m’en remettre. Je devais progresser…
En 2008, je décidais de m’entrainer plus sérieusement en intégrant un club, histoire de s’obliger à s’entrainer et d’avoir des entrainements adaptés.
Avec l’Avoc, programmes d’entrainements, coachs, conseils de coureurs, et excellente ambiance, les progrès furent très nets ! Je finissais les courses dans un bon état, je me faisais beaucoup plus plaisir et j’améliorais mes performances.
Je me disais au fond de moi, tu feras cette course autour du lac d’Annecy, sans bruler les étapes en augmentant la distance chaque année. J’aurai aimé lors de ma première année au club, m’inscrire sur un marathon mais je décidais dans un premier temps d’améliorer mon temps sur un semi.
En 2009 je réalisais mon meilleur temps en 1h46mn. Content de ma performance, l’année suivante je me lançais le défi de faire le marathon. En 2010, après un entrainement sérieux et adapté, je bouclais mon premier marathon en 4h03mn.
Quelque peu déçu par l’objectif des 3h45 non atteins, je me plaisais de faire une plus longue distance. Moins traumatisante au niveau musculaire, j’aime le rythme a adopté lors de ces courses. Bien sur je dois faire beaucoup d’autres courses pour que mon corps s’habitue à ce genre d’effort. Surtout que j’ai tendance à avoir un rythme trop élevé et à partir trop vite pour espérer finir en bon état physique.
Qu’importe dès l’hiver suivant 2009-2010, je me lançais le défi de l’Annécime. Après maintes discussions avec Ana (spécialiste d’Ultras Trails) et d’autres personnes adeptes de ces courses longues je n’hésitais pas longtemps pour m’inscrire à cette course !
Dès la mi-décembre j’étais inscris et avec la ferme intention de me préparer au mieux pour ce genre d’épreuve et décidais de baser mon planning pour cet objectif. Je ne pensais qu’à ça…
Faire une saison de Trail, j’avoue que j’ai toujours aimé courir en nature, parcourir mon terrain de jeux, la Mandallaz, à pied ou en vélo. Certes, je n’avais jamais fait de trail de ma vie, je courais simplement pour le plaisir dans les terrains accidentés que nous offre notre belle région d’Annecy.
Mon programme fut prêt avec la collaboration d’Ana et de Jérôme (coach de l’Avoc) et débuta en ce début d’année 2011. Je prévoyais 2 à 3 courses en augmentant la distance à chaque fois, pour me préparer à réaliser les 78 kms de l’Annécime.
Les dimanches de janvier et de février étaient consacrés à des randos découvertes de La Mandallaz en dépassant les 2hrs. Ça me plaisait trop, le temps passe vite en courant en nature et c’est un plaisir de parcourir des chemins toujours différents.
Le mois de février, Ana m’accompagna pour des sorties au Veyrier, Semnoz, Bluffy, le mois de mars le Parmelan, la course du Vuache, et le Trail des Glaisins arriva rapidement.
Premier trail pour moi, 29 kms, j’étais prêt physiquement à découvrir ce nouveau type de course. Nouvelles personnes également et autre ambiance. Malheureusement, à mi-parcours je me fis une entorse de la cheville droite. Super déçu de ne pas finir ce premier trail pour moi, j’étais de suite inquiet pour mon Annécime deux mois plus tard. Cette entorse importante, la plus grosse que j’ai jamais eu…, m’immobilisa quatre semaines pleines. Aidé par de la kiné, et du vélo, je repris avec impatience, mais avec pas mal d’appréhension, ma cheville restait encore douloureuse.
Il restai à peine quatre semaines et je ne voulais pas raté ce rendez-vous avec l’Annécime. Je me força de me convaincre que ça allait le faire. Rassuré par certaines personnes, beaucoup moins par d’autres, je me préparais tant bien que mal à aborder les dernières semaines de manière positive. Pas très évident… la cheville un peu douloureuse encore, très peu de temps pour faire des footing et des fractionnés, je me calais aussi deux sorties longues pour me rassurer. Je ferai cette course et je la finirai, tel était mon objectif. Même si au fond de moi je me sentais un peu à court de condition…
Le jour J arriva, je pris le départ de cette course sereinement mais à mi parcours les efforts avaient du mal à s’enchainer et très vite je sentais que je ne finirais pas. Je ne voulais pas me faire mal mais surtout je n’avançais plus et dans la descente du Col de la Frasse qui menait à Doussard je décidais d’arrêter à Doussard ; je ne me voyais pas remonter à La Forclaz et enchainer encore les montées et descente de cette seconde partie très difficile.
Je n’avais plus de jambes pour courir, je ne pouvais que marcher. Difficile dans ces conditions de faire une course et surtout de la finir. Les barrières horaires auraient été difficile à respecter. J’étais déçu… très déçu, mon objectif de la saison qui part en ruine à cet instant, ça fait mal…
Déçu aussi pour toutes les personnes qui m’ont encouragé et ma famille qui m’a suivi et supporté durant toute cette préparation et pendant cette course. Déçu d’y avoir passé du temps, et de l’énergie physique et mentale pour arriver à ce jour.
Moins déçu tout de même de devoir abandonner sur l’Annécime que je n’ais pas pu finir pour cause (je pense…) de mauvaise condition physique que d’abandonner sur blessure aux Glaisins en pleine préparation…
Très rapidement tout de même, je me rassurais en me disant que ce n’étais pas possible dans ces conditions de faire une course honorable, et de finir les 78 kms avec une prépa aussi néante.
Bref, je suis content d’avoir passé cette date du 29 mai, je me sens libéré d’un poids, cet objectif était un sacré chalenge pour moi que je ne pouvais réussir que dans de bonnes conditions.
Tout cette période fut assez difficile à gérer, j’ai essayé de faire de mon mieux, je suis allé jusqu’au bout, sans aucun regret d’avoir tenté le coup.
Dès le lendemain je fis une heure de vélo avec Gilles qui avait terminé cette Annécime, je me suis bien senti, sans courbatures, et beaucoup de plaisir à parler de cette course. Super bien récupéré même après 45 kms !
Quelques semaines plus tard, ma cheville resta un peu douloureuse mais elle ne m’empêcha pas de courir normalement et surtout sans appréhension. Je continuai l’entraînement, histoire de garder cette dynamique et de faire le Trail de Faverges dont je me suis inscrit le lendemain de l’Annécime !
Je n’allais pas en rester là !
Bravo à Ana : 15h15
Bravo à Gilles : 13h50